Le cours du pétrole en net repli à New-York

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Le cours du pétrole  a accusé une forte chute lundi à New-York. Si les espoirs relatifs au sommet européen avaient pu quelque peu soutenir les prix la semaine dernière, l’optimisme n’est plus de mise désormais. 

La tendance est durement impactée par les propos de Moody’s laissant entendre que les mesures issues de cette réunion ne suffiront pas à endiguer la crise.

Le baril de light sweet crude  pour livraison en janvier a ainsi achevé la journée en recul de 1,64 dollar par rapport à vendredi, s’échangeant à 97,77 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).

Parallèlement à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier clôturait à 108,62 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE), affichant ainsi un statu quo par rapport à son cours de vendredi soir.

Les investisseurs ont été avant tout sérieusement refroidis par l’agence de notation Moody’s, cette dernière ayant estimé lundi que l’absence de mesures permettant de stabiliser les marchés à court terme signifie que la zone euro, et l’Union européenne plus largement, restent sujettes à de nouveaux chocs. Ajoutant que la cohésion de la zone euro demeure sous une menace persistante.

Dans un tel contexte, Moody’s maintient l’éventualité d’un abaissement des notes souveraines des pays de l’Union européenne, la dégradation pouvant intervenir durant le premier trimestre 2012.

Une situation qui au final conduit les marchés à s’orienter vers le dollar, attitude impact négativement le prix du baril. Précisons à cet égard que l’euro a touché lundi un plus bas depuis début octobre.

Autre élément notable : les espoirs placés dans la Chine pourraient en décevoir plus d’un.

L’excédent commercial chinois s’est en effet contracté de 35% en novembre, selon les chiffres publiés samedi par les douanes chinoises.

Si les exportations ont progressé de 13,8% à 174,46 milliards de dollars en valeur glissante annuelle, elles ont toutefois ralenti en octobre.

Sources : ats, AFP