Symbole quand tu nous tiens …
Pour faire face à la crise qui l’étrangle, la Grèce a décidé de mettre en vente ses installations olympiques. Espérons que les Dieux de l’Olympe soient avec elle.
La Grèce a en effet publié jeudi un appel à candidatures pour la vente de ses anciennes installations olympiques et d’un ancien aéroport situé au sud d’Athènes.
Une vaste opération immobilière qui rentre dans le plan de privatisations du pays.
Situé à huit kilomètres au sud d’Athènes, le site s’étend sur 620 hectares et comporte un accès à la mer et une ligne côtière de quelque 3,5 kilomètres. La Grèce y avait basé un nombre non négligeable de ses installations olympiques pour les JO de 2004 sur le site de l’ancien aéroport de la ville.
L’appel à candidatures précise que la plupart des constructions pourront être éventuellement démolies pour être remplacées par des programmes résidentiels ou touristiques, des parcs d’activité tertiaire ou commerciale.
Rappelons que les installations olympiques concernées avaient été construites en engendrant des coûts très importants. Elles n’ont jamais été réellement exploitées depuis 2004.
Le symbole pourrait être encore plus large qu’il n’y paraît …
Rappelons en effet que les Jeux olympiques d’Athènes de 2004 ont coûté 9 milliards d’euros. Une somme qui a largement contribué à aggraver l’état des finances publiques, précipitant la Grèce au fond du gouffre.
L’économiste Victor Matheson estimait d’ores et déjà en 2010 que les « Jeux olympiques 2004 ont fait exploser la banque». Ajoutant que « le déficit public, qui était à la baisse depuis 1999, a brusquement remonté en 2004, atteignant 7,5% du PIB.»
Il est vrai que selon les chiffres d’Eurostat, les finances publiques ont touché le fonds en données brutes,d l’année des JO.
Rappelons que la Grèce s’est engagée à réaliser 50 milliards d’euros d’ici 2015 en privatisations ou exploitation commerciale de son domaine public.
Objectif : résorber une petite partie de sa dette, laquelle représente actuellement plus de 160% de son PIB.
Sources : ats, AFP, Le Figaro