Wall Street a achevé la journée de mercredi en forte baisse, plombée à la fois par la crise en zone euro mais également par des signes de ralentissement de la croissance mondiale, lesquels se multiplient depuis ces derniers jours.
Au final, le Dow Jones aura cédé 2,05% à 11.257,63 points, tandis que le S&P-500 régressait de 2,21% à 1161,82 points. Le Nasdaq Composite a pour sa part chuté de 2,43% à 2460,08 points.
A noter que le volume d’échanges est demeuré faible à la veille des fêtes de Thanksgiving. Précisons que Wall Street sera fermée jeudi et ne rouvrira vendredi que pour une demi-séance.
Un premier vent d’inquiétude avait soufflé lundi, la croissance américaine ayant été revue à la baisse pour le troisième trimestre.
Mais c’est désormais c’est la Chine qui est la source de nouvelles inquiétudes.
En effet, l’indice PMI relatif à l’activité manufacturière chinoise a enregistré en novembre sa plus forte chute depuis mars 2009, s’élevant désormais à 48 contre 51 en octobre. Rappelons à cet égard qu’une valeur en deçà de 50 traduit une contraction d’activité.
Un malheur n’arrivant jamais seul, tout étant lié dans ce bas monde, selon les données publiées par Eurostat les commandes industrielles ont diminué nettement plus que prévu en septembre dans la zone euro, enregistrant leur plus forte baisse d’un mois sur l’autre depuis décembre 2008.
La surprise de la journée aura été également provoquée par le peu d’engouement rencontré autour de l’émission de dette publique en Allemagne. Berlin n’a pu emprunter que 3,6 milliards d’euros, contre une offre de départ de 6 milliards.
Une annonce d’autant plus inquiétante que jusqu’à présent, les obligations allemandes faisaient figure de valeur refuge.
Sources : AFP, Reuters