Comme la semaine dernière, le café aura su tirer son épingle du jeu dans la tourmente actuelle, des craintes concernant l’offre permettant de maintenir le niveau du cours.
Le marché profite toujours des inquiétudes pesant sur les récoltes au Brésil (4e exportateur mondial) et surtout en Colombie (3e exportateur mondial), alors que de très fortes précipitations ont endommagé les plantations.
La Fédération des producteurs colombiens ne table plus désormais que sur une récolte de 8 millions de sacs (de 60 kg) en 2011, contre 8,5 millions de sacs auparavant, ce qui correspond à une baisse de plus de 10% en valeur glissante annuelle.
Précisons que la récolte colombienne avait pour sa part chuter de 19% sur le mois d’octobre en valeur glissante annuelle.
S’agissant de 2012, la Fédération a abaissé de 23% sa prévision de récolte, ne tablant plus désormais que sur un volume compris entre 8,5 et 9,5 millions de sacs.
Les conditions météorologiques continuent d’affecter la récolte caféière en raison « d’un excès de pluies, d’une diminution du taux d’ensoleillement, et des températures plus basses qu’à l’accoutumée ».
Rappelons que la Colombie possède 900 000 ha de plantations de café, pour un pays qui compte 114 millions d’hectares. Depuis 2010, le pays subit les impacts liés au phénomène climatique La Niña , lequel participe à la construction de courants frais dans le Pacifique tout en favorisant la formation de pluies.
Au final, vendredi en début d’après-midi sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en janvier valait 1882 dollars contre 1846 dollars la semaine précédente.
Parallèlement, sur le NYBoT-ICE à New York, la livre d’arabica pour livraison en mars cotait 234 cents contre 236,85 cents vendredi dernier.
Sources : AWP, AFP