Signes annonciateurs de ce qui devrait se produire dès lundi matin sur les marchés financiers occidentaux, les Bourses du Golfe – où se situent les riches monarchies pétrolières – ont fortement chuté dimanche.
Les places boursières subissent ainsi de plein fouet les conséquences de l’abaissement de la note de la dette des Etats-Unis.
Les marchés du Moyen-Orient ont subi dimanche une véritable tempête … laquelle pourrait elle-même prendre une nouvelle ampleur alors que les dirigeants des principales économies mondiales tentent de trouver une solution pour éviter que le vinaigre ne tourne en un krach mondial.
Or, selon les analystes, la dégradation de la note américaine pourrait avoir de sérieux impacts sur la situation financière des Etats du Golfe, suite aux sommes investies en bons du Trésor américains par les fonds souverains du Golfe après la crise financière.
Prise dans la tourmente, la Bourse saoudienne a ouvert dans le rouge dimanche pour la deuxième journée consécutive. Après avoir chuté samedi de 5,46%, l’indice Tadawul All-shares (TASI) a cloturé dimanche légèrement en très légère hausse (+0,08%) à 6.078,5 points.
L’indice de la Bourse de Dubaï a terminé pour sa part en baisse de 3,69%, le recul à l’ouverture, dimanche, étant de 4,5%, pour son premier jour de cotation de la semaine.
Elément marquant : l’action du géant immobilier Emaar Properties, valeur vedette, s’est effondré de 5,26%.
En ce qui concerne l’émirat d’Abou Dhabi, la Bourse a chuté de 2,53% à 2.603,22 points, les bancaires régressant de 3,30% et l’immobilier de 5,61%.
La Bourse du Koweït a clôturé quant à elle sur une baisse de 1,61% à 5.927,8 points, celle du Qatar perdant 2,51% à 8.277,61 points. Le marché de Bahreïn a reculé quant à lui de 0,33% à la clôture et celui d’Oman de 2,08%.
Sources : AFP, AWP, Reuters