Comme l’ensemble des cours des matières premières alimentaires, le cacao a largement souffert ces derniers jours des turbulences qui ont agité les bourses mondiales, même si le prix de la fève a pu se re-saisir en fin de semaine à la faveur d’une légère reprise des marchés.
Les experts rappellent par ailleurs que le cacao, tout comme le café et le sucre sont considérés comme des actifs à risque, et que leurs prix sont de ce fait directement liées au contexte de l’économie mondiale. Un situation qui devrait faire perdurer une évolution volatile voire même chaotique des cours si l’on en croit leurs analyses.
Jeudi, la tonne de cacao s’est échangée à New York à son plus bas niveau depuis début janvier, à 2846 dollars la tonne.
Si l’on en croit le cabinet Macquarie, les prix du cacao sont également victimes de la publication d’indices concordants laissant entrevoir un surplus de production au niveau mondial de 400 000 tonnes cette saison.
La récolte devrait ainsi être nettement supérieure à la normale en Côte d’Ivoire et au Ghana, deux grands producteurs d’Afrique de l’Ouest.
Au final sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en septembre valait 1849 livres vendredi en début d’après-midi, se retrouvant après moult péripéties à son niveau de la semaine précédente.
Parallèlement, sur le NYBoT-ICE américain, le contrat pour livraison en septembre valait 2870 dollars la tonne, contre 2945 dollars sept jours auparavant.