Orascom Development aura fortement été impacté par l’instabilité politique en Egypte durant le premier trimestre 2011.
En effet, le groupe immobilier égyptien basé à Altdorf et coté aux Bourses suisse et égyptienne n’a pu éviter que de justesse de franchir la ligne jaune : inscrivant un bénéfice net de 600 000 francs suisses …. contre 26 millions un an plus tôt.
Une véritable dégringolade, pour en pas dire plus, jugez plutôt : le chiffre d’affaires a ainsi chuté de 55% à 53 millions de francs suisses.
Précisons que plus de 70 % des recettes du groupe proviennent de l’Egypte, ceci pouvant expliquer cela. La baisse s’élève à 40% dans le secteur hôtelier – plus de la moitié des ventes – et à 71% dans l’immobilier et la construction.
Histoire de rassurer les investisseurs, la société affirme toutefois que les trois premiers mois de l’année ne sont pas représentatifs de l’ensemble de l’exercice.
Sans fournir de prévision globale, elle tient toutefois à rappeler que ses affaires sont traditionnellement plus dynamiques au second semestre.
Prudent, le groupe Orascom Development met désormais l’accent sur la diversification géographique, l’entreprise étant active dans neuf pays: Egypte, Jordanie, Emirats arabes unis, Oman, Suisse (projet immobilier d’Andermatt/UR), Maroc, Grande-Bretagne, Monténégro et Roumanie.
Une publication de résultat pour le moins décevante alors qu’à la mi-mai, Lafarge a annoncé la vente de ses activités ciment et béton dans le sud-est des États-Unis au colombien Argos pour une valeur d’entreprise de 760 millions de dollars (530 millions d’euros environ).
Le groupe s’est en effet fixé pour 2011 un objectif de désinvestissements de 750 millions d’euros dans le cadre de sa politique de désendettement. Les actifs cédés représentent 10% environ de l’activité du groupe en Amérique du Nord.
Rappelons que Lafarge a achevé le premier trimestre 2011 avec une dette de 14,2 milliards d’euros, contre 14 milliards fin 2010. Cette dernière est héritée en grande partie de l’acquisition du cimentier égyptien Orascom fin 2007.
Sources : ats, Orascom Development, Reuters
Surtout affect
ORASCOM va se casser les dents en Alg
Dans une situation telle que l’Egypte, la crise est suffisamment justifi
Il faut dire qu’une crise est une crise. Y faire face oui mais
Je suis pour votre analyse en disant que : la crise c’est une crise.
Mais les causes diff
Je partage le m
C’est vraiment triste de voir ce secteur s’
On entend souvent parler de crise ou bulles immobilières… Sans éclairer sur des stratégies pour réassurer les investisseurs dans ce secteur…