A surveiller de près l’impact sur les cours des matières premières agricoles.
Dans son bulletin hebdomadaire sur l’état des cultures, le ministère américain de l’Agriculture (USDA), a indiqué lundi soir que les semis de maïs aux Etats-Unis étaient toujours en retard par rapport au planning prévu à l’heure actuelle.
Raisons invoquées : un excès d’humidité comparé aux années précédentes.
A la date du 22 mai, 79% des semis de maïs ont pu être effectués, contre 63% la semaine précédente, indique ainsi le rapport. Un taux inférieur à celui de l’année dernière à la même date (92%) ainsi qu’à la moyenne quinquennale 2006/2010 (87%).
La même situation est observée pour maïs et soja dans les zones de production situées dans du nord du pays.
Ainsi, 54% des blés de printemps et 41% du soja ont pu être semés contre respectivement 36% et 22% une semaine auparavant.
Un retard important si l’on compare ces chiffres par rapport à ceux de 2010, où 89% du blé et 51% de soja étaient déjà plantés à cette période.
En tant que premier producteur mondial de maïs et plus gros exportateur mondial de cette céréale, ces délais mettent en péril près de 29% de la production américaine de maïs. Or, il demeure toujours impossible de semer à l’heure actuelle, la terre étant détrempée à cause de la pluie. En cas de semis, ces derniers pourriraient immédiatement.
Parallèlement, la sécheresse dans le sud des Etats-Unis continue à impacter négativement la qualité des blés roux d’hiver (Hard Red Winter, Soft Red Winter). Au 22 mai, le taux de blés jugés « bons » à « excellents » reste inchangé à 32% contre 64% l’année précédente.
Sources : AWP, AFP
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