Enfin un retour aux éléments fondamentaux. Les investisseurs spéculatifs semblent décidément s’éloigner du pétrole depuis quelques jours.
Si récemment la loi de l’offre et de la demande a paru reprendre ses droits, c’est aujourd’hui le niveau des stocks US qui a plombé le marché pétrolier.
Le prix du baril s’est en effet replié mercredi à New York, l’augmentation des stocks aux Etats-Unis orientant la tendance, l’absence d’avancée notable de la situation en Libye et au Moyen-Orient ne permettant d’influer les marchés d’un côté ou d’un autre.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mai a ainsi achevé la journée à 104,27 dollars, chutant de 52 cents par rapport à la veille.
Parallèlement à Londres, sur l’Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique perdait 3 cents à 115,13 dollars.
Les investisseurs ont immédiatement réagi à la publication du relevé hebdomadaire du département de l’Energie concernant l’état des stocks, le recul s’amenuisant quelque peu par la suite.
Précisons que les réserves de brut ont progressé de 2,9 millions de barils, un chiffre nettement supérieur à celui observé la semaine précédente, alors même que les analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires tablaient sur sur 1,5 million.
Certains analystes font également remarquer que les stocks accumulés à Cushing – principal centre de stockage des Etats-Unis – s’élèvent à un niveau record de 41,9 millions de barils.
Sources : AFP, Reuters, Dow Jones Newswires