Bonne pioche !
Alors que le ministre brésilien de l’Agriculture Wagner Rossi a annoncé mercredi que son pays allait enregistrer la meilleure récolte de céréales et soja de son histoire sur la période juillet 2010-juillet 2011, la coopérative Limagrain, quatrième semencier mondial, a annoncé qu’elle avait conclu – via sa filiale Vilmorin – une « alliance stratégique » en maïs avec le semencier brésilien Sementes Guerra.
Précisons que Sementes Guerra est le troisième acteur brésilien dans le secteur des semences. Le chiffre d’affaires de cette activité s’est établi pour l’année 2010 un peu en deçà de 10 millions d’euros. Cette alliance stratégique concerne exclusivement les activités de maïs réunies dans une nouvelle société « Limagrain Guerra do Brasil« .
Selon Limagrain, cette entrée sur le marché brésilien s’inscrit dans la stratégie du groupe de se développer à l’international. « Après la collaboration initiée en 2010 en Argentine avec DonMario Semillas, le partenariat mis en place avec Sementes Guerra constitue une avancée significative dans le développement de nos activités en Amérique du Sud. Cette opération nous permet à court terme de nous implanter immédiatement et durablement sur le troisième marché de maïs au monde. A terme, elle ouvre à Vilmorin de larges perspectives de commercialisation de produits conventionnels et génétiquement modifiés innovants, alliant ressources génétiques et technologies propriétaires, au sein d’un marché en très forte croissance » déclare ainsi Adrian Huige, Directeur Général Délégué de Vilmorin.
Sementes Guerra, fondée en 1979 est une société familiale qui couvre des activités de recherche, de production de semences (maïs, blé et soja) et de commercialisation auprès des agriculteurs au Brésil et dans les pays frontaliers.
Précisons que sur la période juillet 2010-juillet 2011, le Brésil devrait ainsi afficher une production globales de céréales et de soja de 153 millions de tonnes. Les volumes affichent ainsi une hausse de 2,6% par rapport à la période 2009-2010 durant laquelle ils avaient atteint 149,2 millions de tonnes.
Sources : AFP, Limagrain, Les Echos, Capital