Ouf, heureusement qu’il y a Wikileaks … Pour un peu David Pujadas aurait été obligé de parler de l’inquiétude des marchés face à la situation financière de l’Etat français. Mais il n’en est rien, la neige envahissant une grande partie de l’écran … Reste tout de même que dimanche, la Présidence française s’est vue contrainte de démentir catégoriquement que la France soit menacée par la crise de la zone euro. Crise que les difficultés de l’Irlande après celles de la Grèce ont fait repartir de plus belle.
« On n’est pas dans la même catégorie, grâce au ciel », que la Grèce et l’Irlande et « je note également (que) même les marchés n’ont pas sanctionné la France dans la période qui vient de s’écouler », a ainsi la présidence de la République dimanche soir.
Selon l’Elysée, à la différence de ce qui s’est passé avec l’Irlande, le Portugal et la Grèce, les taux d’intérêt de la France ne se sont pas envolés, ces derniers ayant « même un peu tendance en valeur absolue à baisser, plutôt qu’à monter », nous affirme-t-on …
Des propos émanant du sommet de l’Etat … alors même que le Journal du dimanche intitulait sa une du week-end : « Crise financière: la France menacée« .
Selon l’Elysée, tout va pour le mieux puisque les marchés et le Fonds monétaire international (FMI) « ne disent pas que la France est dans une situation grave, désespérée ». Pour un peu nous serions rassurés par de tels « magnifiques » arguments …
Lundi ce sont Christine Lagarde et François Baroin qui ont assuré la « promotion » de l’Etat français. La ministre de l’économie a ainsi refusé de comparer l’Irlande à la France assurant qu’une comparaison entre la France et l’Irlande n’était « pas économiquement juste« . Une réaction face à des informations laissant entendre que l’Elysée pourrait être contraint d’avoir recours à un plan de sauvetage sur le modèle irlandais.
« Quand je regarde les courbes d’intérêts, les courbes de risque, quand je regarde les taux auxquels la France se refinance aujourd’hui, on est dans le peloton de tête, on a les intérêts les plus bas », a-t-elle ajouté.
Le ministre du budget François Baroin a également réaffirmé que la France n’était pas menacée. Des incantations qui n’ont pas eu l’heur de satisfaire les investisseurs, Bourse de Paris en tête …
Sources : AFP, Le Monde, RTL, Le Parisien
A rapprocher de :
http://www.leblogfinance.com/2010/11/fonctionnaires-des-credits-durgence-pour-payer-les-salaires-de-fin-2010.html
Le plan irlandais ne convainc ni la Bourse, ni l’euro, qui plongent
Les risques de contagion de la crise de la dette dans la zone euro font chuter le CAC 40 qui a cédé 2,46% ce lundi, et l’euro qui est passé sous 1,31 dollar
La Bourse de Paris a plongé ce lundi, le CAC ayant cédé 2,46% à 3620,96 points dans un marché assailli par les craintes de contagion de la crise de la dette à d’autres pays de la zone euro. Même Wall Street est mal orienté.
L’euro a accentué ses pertes par rapport au dollar ce lundi, passant à la fois sous la barre de 1,31 dollar et sous celle de sa moyenne mobile sur 200 jours, une évolution généralement annonciatrice de nouvelles baisses à venir. L’euro s’était brièvement apprécié dans les premiers échanges en Asie au lendemain de l’annonce du plan d’aide européen à l’Irlande.
Preuve que le plan trouvé durant le week-end pour juguler les crises peine à convaincre, sur le front des dettes à long terme, la situation continue de se dégrader. A 16h30, le taux espagnol à 10 ans se tendait à nouveau de 25 points de base par rapport à son niveau de vendredi soir, à 5,43%. Celui de l’Italie a grimpé de 25 points de base pour s’établir à 4,67%.
Le Trésor italien, qui a procédé ce lundi à des émissions à diverses échéances (2013, 2017, 2021) pour un montant total de 6,83 milliards d’euros, ne peut que constater la hausse des taux, d’une opération sur l’autre (50 points de base depuis la dernière opération). Quant aux taux irlandais et portugais, ils sont remontés de respectivement 8 et 5 points de base.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20101129trib000577380/le-plan-irlandais-ne-convainc-ni-la-bourse-ni-l-euro-qui-plongent.html
Quand à la France, le TEC10 prend encore 8 points de base à 3.18%.
Bruxelles « inquiète » de la situation sur les marchés financiers
Au lendemain de la finalisation par Bruxelles d’un plan d’aide à l’Irlande, la Commission européenne a jugé, lundi 29 novembre, toujours « inquiétante » la situation sur les marchés financiers, estimant que « de nouvelles tensions sont possibles » et pourraient peser sur la croissance dans la zone euro. Dans un communiqué sur ses nouvelles prévisions économiques, Bruxelles relève notamment « la réapparition de tensions sur les marchés de la dette souveraine », pour expliquer ces craintes.
La Commission estime que la croissance devrait à nouveau accélérer en 2012 dans la zone euro après un ralentissement fin 2010 et en 2011. En 2011, la croissance du PIB dans la zone euro devrait ralentir à 1,5 %, après 1,7 % en 2010, mais devrait repartir à 1,8 % en 2012.
Bruxelles estime que les déficits publics devraient baisser plus vite que prévu dans la zone euro, à 4,6 % du PIB en 2011 en moyenne après 6,3 % cette année. Jusqu’à présent, la Commission européenne tablait sur respectivement 6,1 % et 6,6 %.
Par contre, pour les déficits publics de la France, de l’Espagne et du Portugal, la Commission publie des prévisions plus pessimistes que celles des gouvernments concernés. Ainsi, celui de la France devrait être ramené en 2011 à seulement 6,3 % du PIB après 7,7 % cette année, selon Bruxelles, alors que Paris espérait 6 % l’an prochain.
Bruxelles estime que le déficit public du Portugal sera ramené à 4,9 % du PIB l’an prochain, après 7,3 % cette année. C’est mieux que sa prévision du printemps (7,9 % pour 2011), mais plus élevé que les 4,6 % de déficit prévus dans le projet de budget du gouvernement portugais. Même constat pour l’Espagne : Bruxelles estime que le déficit tombera à 6,4 % du PIB l’an prochain après 9,3 % cette année, contre une prévision précédente pour 2011 de 8,8 %. Mais le gouvernement socialiste espagnol espère redescendre à 6 %.
http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/11/29/bruxelles-inquiete-de-la-situation-sur-les-marches-financiers_1446284_3214.html
Oui les délires du nain et e sa méthode coué font rire tout le monde.
http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_Cou%C3%A9
la crise va s’arrêter aux frontières.
Face à une telle situation qui demande sang froid, honnêteté, légitimité etc.. Le Nain est de – en – l’homme de la situation.
Casse toi Pov ….
Dans la version intégrale de l’interview de Deven Sharma (PDG de S&P) réalisé le 19 Novembre 2010, Sharma ne prévoyait pas de baisser la note de la France avant 2014 (ce qui laissait penser que la France pouvait perdre sont AAA ensuite).
« France will not be downgraded by Moody’s before 2014 ».
Suite aux rumeurs engendrées, un correctif fut publié démentant cette interprétation des propos du PDG de S&P.
http://www.reuters.com/article/idUSLDE6AT1KS20101201
Depuis, l’écart entre les taux français et allemand est passé à 59 points de base pour du 10 ans.
oui, cf. mon article sur le sujet
Les rapports secrets de la diplomatie américaine dévoilés par Wikileaks rapportent que personne dans l