Alors que l’Union européenne inquiète fortement les marchés, Grèce, Irlande en tête et dans une moindre mesure, Portugal et Espagne, les difficultés financières de Dubaï pourraient bien remonter à la surface.
Un haut responsable financier de l’émirat a ainsi annoncé dimanche que Dubaï envisageait de privatiser certaines de ses sociétés publiques et de céder des actifs à l’étranger.
Lors d’une conférence de presse, cheikh Ahmed Ben Saïd Al-Maktoum, chef du Comité financier suprême de Dubaï, a ainsi déclaré que son pays continuait « d’oeuvrer pour diversifier » ses « sources de financement et élargir la participation » à ses richesses économiques.
« Nous oeuvrons pour permettre une participation du public à certaines de nos grandes compagnies« , a-t-il ajouté. Jolie manière de tourner les choses … le pays ayant concrètement un besoin absolu de cash pour faire face à son endettement …
Mais Dubaï ne souhaite cependant pas brader ses actifs, déclarant vouloir attendre le moment propice pour en tirer le meilleur rendement.
Rappelons que le 26 novembre 2009, l’émirat avait fait vacillé les marchés financiers internationaux, lesquels réagissaient alors à l’annonce d’un moratoire de la dette de son fleuron Dubai World.
Depuis cette date, le groupe immobilier émirati a pu obtenir un ré-échelonnement d’une dette de 24,9 milliards de dollars, dont 14,4 milliards de dollars dus à des banques et ré-échelonnées sur 5 et 8 ans, assortis de taux d’intérêt assez bas.
Les 20 milliards de dollars apportés par son voisin Abou Dhabi – le plus riche des sept émirats de la fédération – auront permis à Dubai World d’éviter in extremis un défaut de paiement et de pouvoir obtenir un ré-échelonnement de sa dette.
S’exprimant sur le dossier, Mohammed al-Chaibani, chef de cabinet du souverain de Dubaï, a pour sa part rappelé dimanche que le plan de restructuration de Dubai World permettait « de céder certains avoirs ».
« Dubaï est très riche par ses avoirs, des avoirs de bonne qualité. Nous avons été approchés par beaucoup d’amis, de banquiers et de banques d’investissement au sujet de ces avoirs. Ceci est dans nos projets. Nous évaluons la situation », a-t-il ajouté.
Tout en ajoutant que « cela pourrait servir de mécanisme pour réduire certaines de nos dettes à l’avenir » ».
Selon ses propos, les actifs de Dubai World ainsi que ceux de Dubai Holding seraient à considérer comme des investissements, Mohammed al-Chaibani affirmant même que la plupart de ces avoirs avaient « été acquis pour être vendus ». « Certains avoirs seront proposés à la vente » sous réserve de procurer « un rendement conséquent », a-t-il ajouté.
La première étape consistera donc à estimer les actifs détenus, et notamment ceux détenus par Dubai World. Parmi eux, DP World, quatrième opérateur mondial de conteneurs dans le monde et la zone franche de Jebel Ali.
A noter également des participations dans l’hôtel Atlantis de Dubaï, la chaîne de distribution américaine Barney’s ou le groupe hôtelier MGM Resorts.
Dubai Holding, un groupe appartenant au souverain de Dubaï, cheikh Mohammad ben Rached Al-Maktoum, a pour sa part été renfloué à hauteur de 2 milliards de dollars. Selon certaines informations, son bras financier, Dubai Group, aurait récemment manqué deux échéances du service d’une dette de 330 millions de dollars.
Rappelons en effet que l’état financier de l’émirat n’est guère reluisant : la dette publique de Dubaï est estimée à plus de 100 milliards de dollars … même si M. Chaibani n’évoque « que » 30 milliards de dollars.
Pour tenter de faire face à de telles difficultés, Dubaï pourrait être également amenée à privatiser des firmes gouvernementales. « Un plan de privatisation est possible. Nous travaillons sur cela avec le gouvernement », a ainsi déclaré le chef de cabinet du souverain de Dubaï. Ajoutant que la priorité sera donnée à la cession d’actifs à l’étranger.
La compagnie aérienne Emirates, la plus grande du Moyent-Orient – qualifiée de stratégique – n’est pas encore prête à changer de mains. A moins que …
Sources : AFP, Matin.ma
Dubai efforts to raise cash fail to cheer market
Farah Halime
Last Updated: Nov 29, 2010
Dubai’s decision to sell shares in some of its large-cap companies would seem to bode well for the Dubai Financial Market (DFM). But that is not the way investors saw it yesterday.
Sheikh Ahmed bin Saeed Al Maktoum, the chairman of the Dubai Supreme Fiscal Committee, said yesterday the emirate may sell some of its assets and tap international bond markets to raise cash.
But the market was not cheered by Dubai’s attempts to reduce its debt, even if it meant the introduction of shares in blue-chip companies such as Emirates Airline. The DFM General Index touched a 10-week low.
DFM Co was among the shares falling, closing at a three-month low of Dh1.50. The company gets most of its revenue from trading commissions and as such its fortunes are closely tied to volumes and investor confidence.
Analysts said Dubai’s efforts to raise cash were in part an attempt to revive local markets – which had struggled to pick up since last year – bring back volume and restore some positive momentum. The volume of traded shares in Dubai is about the 80-million mark, down from a high of about 900 million in 2006. After a strong post-Ramadan performance last month, the Dubai index has fallen 7 per cent in the past month.
« The selling could reflect some liquidity for the companies themselves, but this won’t reflect on (other) shares, » said Amjad Bakir, the trading manager at Wafa Financial Services.
« There is no immediate reflection on the market because the cash will go to the company, so it is positive for the company only. Even if it does reflect on markets, it is only for one or two days, » he said.
It may be that investors yesterday were preoccupied with international issues, such as Ireland’s pending bailout and other concerns in the euro zone, and overlooked the potential market impact of the Dubai news.
In the long run, the introduction of high-profile names to the Dubai exchange would almost certainly be a boost to DFM Co. But given that caution is the prevailing sentiment at the moment, investors may prefer to wait and see if that becomes a reality.
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