Nos petits-enfants risquent de nous maudire un bout de temps. Non contents de leur laisser une planète en déclin, nous pourrions également leur laisser en héritage un montant de dettes publiques pour le moins phénoménal. Le président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), Thomas Mirow, affirme ainsi que la crise des dettes publiques aura des répercussions « pendant une génération » sur les contribuables des pays occidentaux.
Intervenant devant le Reform Club, un cercle de réflexion basé à Londres, M. Mirow a assuré que l’explosion des dettes d’Etat était « sans doute la conséquence directe la plus dommageable de la crise ». L’effet dommageable le plus important serait selon lui une entrave à la reprise économique.
Selon lui, le poids de la dette pèse à la fois sur les finances publiques mais également sur les capacités des banques à prêter au secteur privé.
Selon Thomas Mirow, les pays d’Europe de l’Est et d’Asie centrale où intervient la Berd pourraient toutefois être moins impactés.
La solution ? des politiques budgétaires rigoureuses via la réduction des déficits, seul remède à ses yeux pour « lever un climat d’incertitude » qui « mine la confiance des consommateurs » pesant ainsi sur la croissance.