Le cours du pétrole plombé par l’inquiétude des marchés sur une hypothétique reprise

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Le prix du baril  a poursuivi sa descente vendredi à New York, durement impacté par les craintes concernant l’absence d’une réelle reprise aux Etats-Unis. Si le terme n’est pas « lancé » officiellement il pourrait s’agir d’une nouvelle vague de récession, la période actuelle ne correspondant alors en quelque sorte qu’à l’oeil du cyclone …

Pour la troisième séance consécutive le cours du pétrole a ainsi cloturé en baisse vendredi à New-York, le prix du baril se rapprochant des 73 dollars.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le cours du baril de « light sweet crude » pour livraison en septembre s’est établi à 73,46 dollars en clôture, en repli de 97 cents par rapport à jeudi. Notons qu’il s’agissait de son dernier jour de cotation.

Parallèlement à Londres, sur l’Intercontinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance en octobre chutait quant à lui de 1,04 dollar, à 74,26 dollars.

En trois séances, le « light sweet crude » a ainsi abandonné 2,31 dollars, atteignant même 73,19 dollars au plus bas de la séance de vendredi.

Jeudi, déjà, la baisse du marché s’était accélérée suite à la publication d’indicateurs peu satisfaisants concernant les Etats-Unis.

En effet, la contraction de l’activité industrielle dans la région de Philadelphie et la hausse des nouvelles inscriptions au chômage à leur plus haut niveau depuis novembre ont été interprétés comme des signes avant-coureur d’une nouvelle période de récession. D’autant plus que les stocks de brut et de produits pétroliers  sont à leurs plus hauts niveaux depuis vingt ans.

Au final, le prix du baril revient vers des niveaux auxquels il était déjà retombé début juillet. Ce qui fait dire à certains analystes que « le marché était sur-valorisé depuis quelques temps », ce qui est loin d’être faux …

Les conditions météorologiques pourraient un temps changer la donne. Les perturbations tropicales qui se développent en effet à l’heure actuelle au milieu de l’Atlantique sont en effet susceptibles de se diriger vers les zones de production pétrolière américaines.

Sources : AFP, Reuters