L’alliance de GDF Suez avec le britannique International Power n’a pas l’heur de plaire à l’agence de notation Moody’s Investors Service.
Laquelle a annoncé mardi avoir dégradé la note du groupe énergétique.
vient ainsi de placer la note senior non-garantie Aa3 de GDF Suez sous surveillance avec implication négative à la suite de l’accord intervenu entre les groupes français et britanniques.
Ce placement sous surveillance concerne également la note d’émetteur A2 d‘Electrabel.
Les anglo-saxons semblent toutefois se serrer les coudes puisqu’inversement la note Ba2 d’International Power est quant à elle susceptible d’être revue à la hausse.
Arguments invoqués par Moody’s pour expliquer son nouveau jugement. Reconnaissant « la compatibilité stratégique du rapprochement des activités concernées et le potentiel de synergies » l’agence estime toutefois que l’opération « augmente le risque de voir le profil de crédit de GDF Suez rester affaibli plus longtemps que prévu ».
Moody’s qualifiant par ailleurs le climat économique actuel de « difficile« .
Une éventuelle dégradation de la note du groupe serait probablement limitée à un seul échelon indique par ailleurs l’agence de notation.
A Paris, les analystes semblaient toutefois unanimes à estimer que l’acquisition par GDF Suez de 70% de International Power (IP) était bien fondée sur un plan stratégique, considérant également que l’opération s’était réalisée à un prix raisonnable pour le groupe énergétique français.
Lequel devrait bénéficier de synergies estimées à 200 millions d’euros dont 150 millions d’euros réalisés dans les 2 ans.
Précisons que l’opération de rapprochement se fera essentiellement par échanges d’actifs.
GDF Suez va ainsi apporter certaines de ses activités, pour recevoir en échange 70% du capital de la société britannique, les anciens actionnaires en gardant 30%.
Le groupe français
va en outre verser 1,68 milliard d’euros aux actionnaires d’IP pour les convaincre d’approuver l’opération.
Sources : Reuters, AFP
suez devient le 2eme producteur mondial, voilà une position qui doit bien énerver cette société de notation. c’est dans la durée que s’apprécient la rentabilité des fusions, eux ils raisonnent court terme comme le font la plupart des américains.
Oui Moody’s devient de plus en plus clairement pro US …
cf.
http://www.leblogfinance.com/2010/07/thales-moodys-abaisse-la-note.html