Englué dans une tendance baissière, tel semble être le « destin » actuel du cours du pétrole.
Après six séances consécutives de baisse, le prix du brut a certes tenté une progression mardi en début de séance … mais devant l’intensité de l’effort nécessaire, le cours n’a pu que se stabiliser. Au final, le cours du pétrole a reculé mardi à New York, le prix du baril effaçant ses gains pris à l’ouverture au fur et à mesure de la séance.
Le marché demeure avant tout très anxieux quant aux espoirs d’une croissance américaine tenace.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en août a terminé à 71,98 dollars, en recul de 16 cents par rapport à la clôture de vendredi. Rappelons qu’en l’espace de six séances, le prix du brut a tout de même chuté de 7 dollars.
A noter que le rebond amorcé en début de séance a été abandonné en début d’après-midi, après un pic à 73,86 dollars.
Avant l’ouverture de la séance, le baril avait chuté à 71,09 dollars, affichant son plus bas niveau depuis le 7 juin.
Les indicateurs américains publiés pour le mois de mai ne cessent d’inquiéter les investisseurs, une rechute de l’économie n’étant pas impossible.
De plus, si l’activité dans le secteur des services aux Etats-Unis a continué de progresser en juin, l’indice des directeurs d’achats publié mardi par l’ISM montre toutefois que le rythme d’évolution s’est révélé être plus faible que prévu.
Les chiffres – décevants – sur l’emploi aux Etats-Unis publiés vendredi devraient également peser sur la demande de pétrole, ainsi que les chiffres de l’immobilier et de l’activité manufacturière.
Bref, des éléments peu réjouissants ….
Sources : AFP, Reuters