Et çà continue … L’euro n’en finit pas de dégringoler. Certes, cela devrait gonfler nos exportations en les rendant plus attractives mais tout de même …

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Et çà continue … L’euro n’en finit pas de dégringoler. Certes, cela devrait gonfler nos exportations en les rendant plus attractives mais tout de même …
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Lundi 17 mai 2010 :
L’opinion allemande se montre quant à elle majoritairement opposée au plan d’aide à la Grèce ou à tout autre pays de la zone euro lourdement endetté. Selon un sondage de l’institut Allensbach publié par le quotidien Bild, près de la moitié des personnes interrogées souhaitent un retour au Deutsche Mark.
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-05-17/berlin-prepare-un-plan-pour-controler-la-dette-de-la-zone-euro/916/0/455888
Les déficits de toute nature, parlons en.
Alors qu’aux USA, ces derniers sont abyssaux comparativement à ceux de l’Europe prise dans son ensemble ou séparément, pays par pays, la monnaie américaine n’est nullement inquiétée, pour l’instant, alors qu’au vu de ses déficits, croissants de façon exponentielle, la monnaie reflet de cet état de fait, donc le dollar aurait du avoir sa vraie place, celle d’être à la cave et non pas être considéré, encore comme monnaie de réserve.
Alors que des banques, hier portées aux nues, ont trafiqué, volé et manigancé avec la complicité implicite des prétendues agences de notation qui sont, avec les premières la main dans la main, ces mêmes banques tombées en disgrâce et sauvées par la grâce de Obama et Bernanke à coups de milliards de papier monnaie ne valant même plus le prix sur lequel il est imprimé, les voilà, à détourner l’attention sur la monnaie européenne au lieu de concentrer leurs efforts sur leurs réels problèmes insurmontables et de toutes les façons irrécupérables.
La faillite de la Grèce sera un havre de paix comparée à celle qui concernera les USA.
Patience, il n’est plus que question de temps, si proches que la débandade sera fulgurante.
Plan européen : la garantie de la France portera sur 110 milliards d’euros.
Initialement, la contribution hexagonale au plan d’aide européen (440 milliards de garanties) correspondait à la part de la France dans le capital de la BCE, une fois la Grèce mise de côté, soit 20,97 %. Mais, en pratique, quand il s’agira de porter assistance, via des émissions obligataires du fonds, à des pays tels que le Portugal ou l’Espagne, ces derniers ne pourront évidemment pas apporter leur garantie et celle des autres Etats sera mécaniquement majorée. Voilà pourquoi l’Allemagne a indiqué qu’elle relèverait sa garantie maximum de 20 %. La France a décidé de faire de même, ce qui va porter sa contribution à un peu plus de 110 milliards d’euros. L’impact pour les finances publiques est nul à court terme : la garantie n’a d’incidence ni sur le déficit ni sur la dette. L’impact ne se ferait ressentir que si un Etat secouru venait à faire défaut.
http://www.lesechos.fr/info/inter/020547849646-plan-europeen-la-garantie-de-la-france-portera-sur-110-milliards-d-euros.htm
En clair :
1- Si la Grèce, le Portugal et l’Espagne remboursent leurs dettes, tout ira bien.
2- Mais si la Grèce, le Portugal et l’Espagne ne remboursent pas leurs dettes et font défaut, la France perdra 110 milliards d’euros.
A genoux, les gars !
Répétons tous ensemble :
Notre Père, qui êtes aux cieux ;
Que votre nom soit sanctifié ;
Que votre règne arrive ;
Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien.
Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
Ne nous laissez pas succomber à la tentation.
Mais délivrez-nous du mal.
Ainsi soit-il.
« Il faudrait donc une dépréciation considérable de l’euro, disons autour de 1,20 dollar pour 1 euro, puis maintien du change dans une zone compétitive (1,2 à 1,3) en sus d’une appréciation des monnaies asiatiques contre le dollar, de manière à créer un choc positif de demande vigoureux et prolongé pour lancer ensuite une croissance auto-entretenue. »
LE MONDE 17.05.10 La longue crise de l’Europe, Michel Aglietta
« Mais aujourd’hui, estime Jean-Pierre Jouyet, l’euro est en période de « rééquilibrage ». Lors de la création de la monnaie unique, un euro valait 1,17 dollar, a-t-il rappelé. On estime le niveau d’équilibre entre les deux monnaies aux alentours de 1,15 à 1,20 dollar pour un euro. »
LEMONDE 17.05.10 L’euro baisse, quelles conséquences ? Elise Barthet
David Bloom, en charge des marchés de devise d