Voilà un contre-temps qui tombe vraiment très très mal …
Alors que le monde entier est sur le qui-vive, tentant de voir une lumière au bout du tunnel de la crise grecque, l’Allemagne jouant un rôle extrêmement important dans les discussions entamées pour sauver l’euro de la tourmente, le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble a été hospitalisé dimanche à Bruxelles.
Selon le porte-parole du ministère, Michael Offer, Wolfgang Schäuble serait « conscient » et « va bien compte tenu des circonstances ».
Le ministre allemand a été hospitalisé peu après son arrivéeà Bruxelles à une réunion des ministres européens des Finances consacré à la mise en place d’un plan de soutien aux pays de la zone euro en difficulté.
L’homme fort du gouvernement Merkel, qui a d’ores et déjà séjourné plusieurs semaines à l’hôpital, a vraisemblablement mal supporté un nouveau médicament.
« Nous soupçonnons que (le ministre) a mal supporté un médicament qu’il a pris hier pour la première fois« , précise un bref communiqué du ministère.
Le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière prendra de ce fait sa place lors des discussions entamées à Bruxelles.
M. Schäuble, âgé de 67 ans, est contraint de se tenir dans un fauteuil roulant depuis une agression par un déséquilibré en 1990. Opéré en début d’année, ses cicatrices peinent à se refermer.
Durant sa convalescence, il a été le premier à mettre sur la table la proposition de création d’un Fonds monétaire européen qui pourrait soutenir les Etats de la zone euro en difficulté, calqué sur les principes du Fonds monétaire international (FMI).
Début mars, Wolfgang Schäuble s’était ainsi dit favorable à la mise en place d’une institution qui disposerait de l’expérience du Fonds monétaire international et bénéficierait de pouvoirs exécutifs similaires.
Rappelons que l’idée de la création d’un FME a été initialement proposée par les économistes Daniel Gros, du Centre d’études de politiques européennes, et Thomas Mayer, de Deutsche Bank. Selon les termes de leur réflexion, ce fonds devrait être initialement financé par un emprunt sur le marché et éventuellement par la contribution des Etats dont l’endettement et les déficits dépassent les critères de l’UE.
Sources : AFP, Reuters
La Banque Centrale Européenne et la Banque du Japon interviennent massivement. La Banque du Japon avait déjà injecté 2.000 milliards de yens dans le circuit bancaire vendredi 7 mai. Lundi 10 mai, la Banque du Japon a de nouveau injecté 2.000 milliards de yens supplémentaires.
Quant à la Banque Centrale Européenne, combien de centaines de milliards d’euros va-t-elle injecter dans le circuit bancaire ?
Combien de centaines de milliards de dette souveraine grecque va-t-elle acheter ?
Combien de centaines de milliards de dette souveraine portugaise va-t-elle acheter ?
Combien de centaines de milliards de dette souveraine espagnole va-t-elle acheter ?
L’opération « Ouroboros » a commencé.
Lisez cet article :
« la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé des mesures exceptionnelles sur le marché des titres obligataires des Etats et celui des changes.
L’institut monétaire a indiqué qu’il allait d’abord « mener des interventions sur le marché obligataire privé et public de la zone euro » afin de mettre fin aux « dysfonctionnements » constatés, sans préciser immédiatement quelles formes ces opérations prendraient.
La BCE a aussi annoncé des mesures pour faire face aux difficultés des banques de la zone euro à s’alimenter en dollars, en facilitant leur approvisionnement, via une action concertée avec les banques centrales des Etats-Unis, du Canada, d’Angleterre et de Suisse.
La Banque du Japon, qui pourrait s’associer à cette initiative, a pour sa part injecté 2.000 milliards de yens (16,7 milliards d’euros) dans le circuit bancaire nippon pour la deuxième journée consécutive, afin de détendre les conditions d’accès au crédit. »
http://www.romandie.com/infos/news/201005100628050AWP.asp
Les opérations de rachat d’obligations d’Etats européens, décidées dans le cadre de mesures exceptionnelles visant à calmer les marchés, ont commencé « ce matin », a indiqué lundi le président de l’institut d’émission européen, Jean-Claude Trichet.
La BCE est restée « totalement indépendante » et n’a pas subi de « pression » pour lancer ces mesures exceptionnelles, a assuré M. Trichet lors d’une conférence de presse à Bâle au siège de la Banque des règlements internationaux.
Il a également indiqué qu’il était « absolument crucial » que les gouvernements européens atteignent leurs objectifs fiscaux, malgré le plan de soutien sans précédent lancé dans la nuit de dimanche à lundi.
http://www.romandie.com/ats/news/100510125012.p35cwp4s.asp
Le serpent « ZONE EURO » avait faim.
Le serpent « ZONE EURO » était en train de mourir de faim.
Alors, le serpent « ZONE EURO » a commencé à se dévorer la queue lundi 10 mai 2010.
Le serpent « ZONE EURO » est rassasié momentanément : il ne mourra pas tout de suite.
Mais il mourra bientôt.
L’opération « Ouroboros » continue.
Grèce : Moody
La Bundesbank, la banque centrale allemande d
L’accusation allemande ressemble beaucoup à une défense contre les attaques subies la veille:
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/28/un-membre-de-la-bce-accuse-merkel-d-avoir-jete-de-l-huile-sur-le-feu_1364595_3234.html