Algérie : important plan d’investissements publics

Ah que cela fait du bien à entendre ! Si l’Union européenne tout entière ou presque sombre dans la grisaille et tente de maîtriser les déficits publics, l’Algérie annonce fièrement qu’elle vient d’adopter un plan quinquennal d’investissements qui se chiffre à 286 milliards de dollars.

Des sommes qui seront tout particulièrement destinées au développement des infrastructures de base et à l’achèvement des projets en cours.

Il est vrai que l’Algérie est un important producteur d’hydrocarbures, auquel la récente flamblée du prix du pétrole a permis d’assurer ses arrières.

Le nouveau plan quinquennal est destiné notamment au parachèvement des grands projets déjà entamés, tels que dans les chemins de fer, les routes et de l’eau, pour un montant de 9.700 milliards de dinars (130 milliards de dollars).

Le programme 2010-2014 concerne également le financement de projets nouveaux pour un montant de 11.534 milliards de dinars (156 milliards de dollars), selon un communiqué officiel.

Plus de 40% du montant du nouveau plan sera réservé à l’amélioration du « développement humain » (nous dit-on … !) avec la réalisation notamment de près de 5000 établissements de l’Education nationale, 600.000 places pédagogiques universitaires et 400.000 places d’hébergement pour les étudiants, et plus de 300 établissements de formation et d’enseignement professionnels.

Ce qu' »oublie » de dire le communiqué, c’est qu’en mars 2010, à la suite de plus de 15 jours de grève dans l’enseignement, ministère et principaux syndicats ont signé un accord portant sur les trois grandes revendications des enseignants algériens, le régime indemnitaire, celui des