Vous n’auriez pas par hasard de l’ordre de 9 milliards d’euros à prêter, qui plus est à des taux d’intérêts « attractifs » ? Telle est la question « piège » que semble vouloir lancer le ministre grec des Finances, Georges Papaconstantinou quasiment à la terre entière et plus particulièrement au FMI et à l’Union européenne.
Il n’a pas été précisé ce que pourrait gagner l’éventuel « candidat » …
Lundi, Georges Papaconstantinou a en effet déclaré devant le Parlement qu’Athènes devait honorer une telle somme le 19 mai prochain.
Mais selon le ministre, les conditions d’emprunt sur le marché seraient « prohibitives » …. et pour cause … la Grèce n’attirant pas une foule de créanciers à l’heure actuelle.
Précisons que lundi, les taux grecs à 10 ans ont atteint un nouveau record, dépassant le seuil de 9%.
A 18H00 (16H00 GMT), les taux longs grecs étaient à 9,388% contre 8,680% vendredi soir, après avoir atteint leur plus haut niveau depuis l’entrée du pays dans la zone euro, à 9,401%.
Au même moment, le différentiel avec le Bund allemand à 10 ans – valeur de référence sur le marché – s’élevait quant à lui à 634 points de base contre 561 vendredi soir.
Les taux grecs à 2 ans, de leur côté, s’établissaient à 12,96% contre 10% vendredi.
Autre élément négatif : les CDS grecs sont montés au-dessus des 700 points, constituant un niveau record et plaçant la Grèce comme un pays aussi risqué que l’Argentine ou le Venezuela.
Pour rappel, l’avertissement de Paul Jorion…
« Grèce : ça va très mal finir »
« Ceux qui prennent aujourd