La presse internationale lui consacre de nombreux articles. Le président de la Fed, interrogé à son sujet, l’évoque au cours d’une audition devant les sénateurs américains. Goldman Sachs est de nouveau sous le feu des critiques depuis qu’elle a été accusée d’avoir dissimulé la vraie nature de la dette grecque. La plupart des commentateurs se sont empressés de critiquer l’attitude de la banque de Wall Street qui est déjà accusée d’avoir profité de la crise pour s’enrichir et faire de bonnes affaires.
Parmi les commentateurs, peu en fait ont pris la défense de la banque d’affaires. En France, parmi ceux qui se sont mis du côté de Goldman Sachs, il convient de nommer le président de Saxo Banque France, Pierre-Antoine Dusoulier.
Sur son blog, il a ouvertement défendu la banque d’affaires, soulignant que l’affaire, qui remonte à neuf ans, n’a pas vraiment de raison d’être. En effet, il résume son argumentation de la manière suivante : « L’un a conseillé l’autre, et l’autre a utilisé une technique assez fine pour emprunter dans les meilleures conditions sur les marchés internationaux ».
La presse internationale a souligné que Goldman Sachs avait dissimulé, avec l’aide d’autres banques, la dette de la Grèce. Cependant, certains journalistes ont eu l’honnêteté de rappeler que l’accusation qui vise Goldman Sachs ne peut pas avoir de répercussions sur le plan juridique puisque, de ce point de vue, il n’y a rien à reprocher à la banque. De même, bien que Ben Bernanke ait affirmé que ses services ont ouvert une enquête, il n’a pas mis en avant de possibles sanctions.
En fait, comme le souligne Pierre-Antoine Dusoulier, cette affaire tombe plutôt à pique, le dirigeant du courtier en ligne sous-entendant que nombreux sont ceux qui sont jaloux du succès de la banque, cette dernière enregistrant d’excellentes performances même en période de crise. Le succès attise en effet les convoitises et les coups bas peuvent pleuvoir parfois entre concurrents.
Christopher Dembik, forex.fr
Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages !!
Si GS est si florissante, c’est qu’elle bénéficie d’appuis politiques particulièrement choquants, sa connivence avec Washington se vérifie sous toutes les administrations ; ses hommes sont partout, actuels ou anciens de la banque… voir Henry Paulson par exemple. Ce n’est pas pour rien qu’aux USA Goldman Sachs est surnommée « Government Sachs ».
Elle achète aussi des hommes d’influence en Europe pour qu’ils défendent ses intérêts :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/03/01/en-europe-goldman-sachs-recrute-des-hommes-de-pouvoir-pour-asseoir-le-sien_1312818_3234.html
De plus, elle est juge et partie dans la spéculation : vendant des actifs pourris à ses clients et pariant dans le même temps sur la chute de ces actifs, donc contre ses propres clients !
Défendre l’indéfendable c’est être complice des man
Pour compléter :
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/02/10/scandale-aig-le-role-de-goldman-sachs-et-de-la-societe-generale-en-question_1303753_3234.html
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/international/201002/25/01-4255243-grece-la-fed-enquete-sur-goldman-sachs.php
> Ce mastodonte incontrôlable doit au moins être dépecé et l’administration américaine serait bien inspirée de remettre au goût du jour la loi Glass-Steagall
Mais ce sont « vos » démocrates qui l’ont aboli, trop contents de se faire financer par cette racaille, Fannie Mae et Freddie Mac en étant incapables !
Réfléchissez plus loin que le bout de votre nez et rendez-vous compte que la pire racaille, c’est l’état, US ou autre !
Arrêtez d’embéter Dembik.
C’est pour nous une grande chance qu’il soit sur le blogfinance. Bientot ses articles seront célèbres, aussi cultes que les sketches du ministre de l’information irakien, juste avant l’entrée de l’US Army dans Bagdad.
Ah je vois bien que vous affectionnez le terme de « racailles » utilisé déjà dans un autre fil sur le racisme.
A force de le répéter, je vais finir par me poser la question : qui est donc cette racaille qui s’ignore ?
On peut définir racaille par la volonté de s’enrichir sans utilité sociale ; vouloir profiter d’un avantage social sans y avoir contribué est du vol au même titre que piquer un portefeuille, mais aussi prétendre que l’on peut garantir des retraites à un âge constant alors que l’on vit de plus en plus vieux, ou émettre de l’argent sans production liée afin de créer des bulles au seul profit des actionnaires de Goldman-Sachs… Il y en a beaucoup !
Subprime : Goldman Sachs poursuivie, un jeune Français accusé
Le gendarme boursier américain estime que la grande banque d’affaires a trompé les investisseurs en vendant ces titres liés à des crédits hypothécaires à risque. Un jeune trader français est considéré comme le principal responsable.
Goldman Sachs dans l’oeil du cyclone. La « Securities & Exchange Commission » (SEC), le gendarme boursier américain, vient d’ouvrir une enquête pour fraude contre la grande banque d’affaires américaine. Cette dernière est accusée d’avoir trompé les investisseurs « en passant sous silence des faits essentiels sur certains produits financiers liés aux prêts subprime (ces titres d’investissements liés à des crédits hypothécaires à risque dont l’éclatement a provoqué la crise financière, ndlr) au moment où le marché de l’immobilier résidentiel américain commençait à chuter ».
« Goldman, à tort, a permis à un client qui jouait contre le marché hypothécaire d’influencer lourdement quels titres immobiliers devaient être inclus dans un véhicule d’investissement, alors qu’au même moment elle disait à d’autres investisseurs que ces titres étaient choisis par un tiers indépendant et objectif », a expliqué un responsable de la SEC, Robert Khuzami.
Dans le détail, la SEC reproche à Goldman Sachs d’avoir caché aux marchés qu’elle avait créé et structuré un CDO (« collateralized debt obligations »), un produit de dette complexe adossé à des prêts immobilier résidentiel, à la demande de l’un de ses principaux clients, le fonds d’investissements Paulson. Ce dernier était impliqué dans le choix des titres alors qu’il avait lui-même pris une position de vente à découvert sur ce portefeuille, misant donc sur la baisse de sa valeur.
Un des vice-présidents de la banque, Fabrice Tourre, est également poursuivi. Il est considéré par les autorités comme le principal responsable dans ce montage, qui aurait fait perdre plus d’un milliard de dollars à plusieurs investisseurs. En un peu plus de neuf mois, 99% de ce portefeuille a en effet été dégradé, précise la SEC. Paulson aurait versé 15 millions de dollars à Goldman Sachs pour concevoir la structure du CDO.
Fabrice Tourre est un trader français de 31 ans. Diplômé de la prestigieuse Ecole centrale de Paris, il occupait à l’époque des faits un poste de vice-président au sein d’une unité de produits structurés du prestigieux établissement new-yorkais.
En Bourse, l’action Goldman Sachs chute de plus de 12%, entraînant dans son sillage l’ensemble des valeurs bancaires et toutes les places boursières mondiales.
http://www.latribune.fr/entreprises/banques-finance/banque/20100416trib000499765/subprime-goldman-sachs-poursuivie-un-jeune-francais-accuse.html
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