Allemagne / Grèce : ou le jeu du chat et de la souris ….

chat et rat.jpgMais à quel saint se vouer ? Les déclarations et les rumeurs se suivent et se contredisent ces dernières heures sur une potentielle aide de certains pays membres de l’Union européenne envers la Grèce.

Par dessus tout demeure une grande interrogation : quelle sera la position de l’Allemagne ? Certes, la chancelière allemande Angela Merkel a nié dimanche toute velléité d’octroyer une aide financière à la Grèce.

Pourtant si l’on en croit un député allemand du Parlement européen, l’Allemagne, la France et les Pays-Bas pourraient acheter des obligations grecques en vue d’aider Athènes à faire face à son déficit budgétaire. Le 11 février dernier, une source financière proche de la coalition avait également laissé entendre que le gouvernement allemand envisageait de passer par le relais de la banque de développement KfW pour racheter des emprunts grecs.

Interrogée lors d’une interview à la chaîne de télévision publique ARD quant à un possible soutien financier allemand envers Athènes, Angela Merkel a affirmé qu »il n’en est absolument pas question ».

Pour elle, c’est clair, la balle est dans le camp de la Grèce …. enfin, c’est ce qu’elle affirme officiellement …

« Nous avons un traité aux termes duquel il n’existe pas de possibilités de payer pour dépanner des Etats en difficulté« , a par ailleurs martelé Mme Merkel.

Alors, comment aider Athènes selon elle ? tout « simplement » en « affirmant clairement qu’il lui faut remplir ses devoirs » et mettre en place un programme d’économies. Il s’agit pour la Grèce, qui se montre « très courageuse« , de « résorber le déficit public » et de restaurer sa « crédibilité perdue« , a-t-elle ajouté.

Pour la chancelière, la priorité doit être donnée aux actions concrètes, Athènes devant désormais « mettre en route » sa décision d’économiser 4% de son PIB.

Un prérequis indispensable selon elle pour que les marchés redonnent leur confiance à la Grèce.