Les semaines se suivent et ne se ressemblent pas. Si le cours du pétrole avait nettement fléchi la semaine dernière, le prix du baril a terminé en hausse lundi à New York.
Sans toutefois retrouver son niveau de lundi dernier.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mars a ainsi achevé la séance à 75,26 dollars, en hausse de 72 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Raisons principales avancées par les analystes : le marché semble avoir rencontré une certaine résistance autour de 74 dollars le baril de WTI, valeur atteinte brièvement à l’ouverture du marché à New York Le cours du pétrole se reprenant à la suite et tout au long de la journée.
Le léger affaiblissement du dollar a également soutenu le marché, rendant le pétrole plus attractif pour les investisseurs dépourvus de monnaie américaine.
Certains experts pointent le fait que les fondamentaux ne semblent pas avoir influé sur la hausse, estimant que le marché réagit actuellement par corrélation avec la Bourse et le marché des changes.
Rappelons que durant les trois derniers jours de la semaine qui vient de s’écouler, le baril avait perdu 4,60 dollars. Facteurs prépondérants : le niveau élevé des stocks observé aux Etats-Unis, les mesures prises par la Chine en d’éviter une surchauffe de son économie et la politique de Barack Obama concernant les banques US.
A surveiller de près également : la situation au large de Port Arthur, au Texas, après la collision entre un remorqueur et un pétrolier samedi matin. Près 1,7 million de litres de pétrole se sont déversés, bloquant l’accès à quatre raffineries.
Le tanker Eagle Atome, un navire de 246 mètres de long, livrait du pétrole à une raffinerie de Beaumont, au nord de Port Arthur, quand il a heurté une péniche en cours de remorquage. Des barrages flottants pour contenir la fuite ont été mis en place par les agences texanes et fédérales de l’environnement.
Sources : AFP, Reuters