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Lauréat 2008 du prix Nobel d’économie, Paul Krugman, annonçait le 4 janvier 2009 dans le New York Times : « Il ne faut pas mâcher ses mots, cela ressemble terriblement au début d’une deuxième Grande Dépression ».
Bien peu encourageant en début d’année, ce message s’est heureusement révélé faux même si les deux premiers mois furent catastrophiques pour les marchés : panique boursière, effondrement des rendements obligataires des emprunts d’état, craintes de secousses systémiques et de nouvelles défaillances bancaires ont obligé les gouvernements à se mobiliser.
On pourra saluer le patriotisme des épargnants qui ont investi dans les emprunts d’Etats américains pour 30 ans avec une rémunération historiquement basse de 2,6 % en janvier. On pourra également noter le courage de nombreux investisseurs individuels qui auront montré la fidélité de leurs engagements dans la tourmente en conservant pour la plupart leurs investissements et en participant aux nombreux appels de fonds, tant par des augmentations de capital qu’au travers d’émissions d’emprunts. Ils auront retrouvé au fil des mois une juste récompense à leur prise de risque.
Parmi les enseignements de l’année écoulée, il faudra retenir la difficulté à anticiper le retournement de la conjoncture économique. On pourra également se souvenir que le rebond intervenu début mars a devancé tout indicateur économique et toute analyse ou commentaire favorable des communautés économiques, entrepreneuriales ou politiques. En conclusion, les marchés financiers demeurent le meilleur indicateur, avancé de quelques mois, de l’économie.
La tendance haussière s’est poursuivie jusqu’aux derniers jours de l’année, permettant aux marchés de retrouver le seuil des 4.000 points, en progression de 22,3%. Compte-tenu des rémunérations sans risque proposées par les marchés monétaires et obligataires, l’investissement en actions retrouve un peu d’attrait pour les épargnants. Les flux de capitaux ont commencé à sortir des placements refuges de type Livret ou monétaires. Grâce aux perspectives de normalisation de l’économie, à l’orientation favorable des marchés actions et au retour à une volatilité psychologiquement acceptable, les investisseurs reprennent confiance.
Il ne faudrait pas céder à l’euphorie car les valorisations ne montrent plus de décote généralisée sur les marchés, y compris pour les entreprises de taille moyenne. Après avoir drastiquement restructuré afin de défendre leurs marges, les chefs d’entreprises doivent se concentrer sur le développement de l’activité, tant en interne qu’en réalisant des acquisitions. Les opérations financières font leur retour depuis septembre, facilitées par des valorisations toujours raisonnables et par la réouverture des sources de crédit. Elles resteront un moteur important de la reprise boursière en 2010.
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