Voilà qui devrait fortement faire progresser le cours du pétrole … en faisant « abstraction » d’autres considérations moins terre à terre. Les Etats-Unis ne souhaitent pas mettre une croix sur l’éventualité d’une opération militaire en Iran.
Une déclaration pour le moins belliqueuse qui fait suite aux propos du Président Obama laissant entendre que l’Iran diposait d’un site nucléaire secret.
Tout en assurant privilégier la diplomatie et se félicitant d’un « monde plus uni » que jamais face à Téhéran, lors d’une conférence de presse clôturant le G20 de Pittsburgh, le Chef d’Etat américain a sommé l’Iran de faire toute la lumière sur ses activités nucléaires lors de la réunion prévue entre les Six grandes puissances actives sur le dossier, le 1er octobre prochain.
« J’ai toujours dit que nous n’écartons aucune option quand il s’agit des questions de sécurité nationale américaines, mais je veux à nouveau insister sur le fait que ma préférence va à une solution diplomatique », a affirmé Barack Obama. Tout en prévenant Téhéran qu’il s’exposait à de nouvelles sanctions s’il ne revenait pas dans le « droit chemin » prôné par les Six.
Durant le sommet du G20 de Pittsburgh, M. Obama et ses partenaires britannique et français a accusé Téhéran d’avoir développé un site nucléaire secret. En guise de réponse, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a quant à lui affirmé ce site était « parfaitement légal » et qu’il avait informé auparavant l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) de son existence.
L’Iran a assuré samedi que ce second site serait placé sous la supervision de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) avec laquelle il fixera une date d’inspection. M. Ahmadinejad a par ailleurs soutenu que le président américain Barack Obama avait « admis les erreurs commises par les précédentes administrations américaines » lors de son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU.
Parallèlement, les Gardiens de la révolution irannienne annonçaient qu’ils effectueraient à partir de dimanche des manoeuvres impliquant des tirs de missiles. Objectif affiché : « améliorer » les capacités de dissuasion des forces armées iraniennes.
Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a jugé quant à lui vendredi qu’une éventuelle offensive militaire contre l’Iran ne ferait que « gagner du temps » aux Etats-Unis et à leurs alliés. Les événetuelles attaques (dont la teneur n’a pas été précisée) ne retarderait – selon lui – le programme nucléaire de Téhéran que « d’un à trois ans ».
« La seule façon de ne pas se retrouver avec un Iran en possession de l’arme nucléaire est que le gouvernement iranien comprenne que concevoir une telle arme affaiblirait sa sécurité, au lieu de la renforcer », a par ailleurs ajouté Robert Gates.
Sources : AFP, Reuters
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As t-on les moyens d’une guerre?
C’est un peu beaucoup plus grand que l’Irak.
Cela dit, le Mend (rebelle du Nigeria) et l’Iran sont les deux fouets du batteur de cuisine servant à faire mousser la hausse du brut. La recette est devenu traditionnelle.
Là où les gouvernements sont machiavéliques, c’est qu’ils parlent d’interdire la spéculation sur le pétrole par populisme tout en armant le Mend en sous main ou en agitant le risque de guerre avec l’Iran pour faire renter les taxes.
tout à fait cela, heureusement qu’il y a l’Iran ou le Nigeria pour faire monter ce bon vieux pétrole quand lobbies et producteurs en ont si grands besoin.
Vous pouvez suivre jour après jour les attaques du mend ou les grandes diatribes contre l’Iran, elles suivent imanquablement des baisses importantes du cours du pétrole … et précèdent une montée des prix du baril .
Suivez précisement , c’est édifiant.