A quelques jours de la réunion de la Banque d’Angleterre, la livre sterling s’est formidablement ressaisie sur le marché des changes, tirant enfin profit de l’optimisme des investisseurs. Hier, la devise britannique avait été portée par les résultats encourageants de la banque Barclays et son renforcement s’est poursuivi aujourd’hui avec la publication des résultats de Standard Chartered. Ainsi, pour la première fois depuis octobre 2008, la devise de Sa Majesté a dépassé le seuil de 1,70 dollar sur le marché des devises.
De son côté, la monnaie unique européenne a un peu joué au yoyo aujourd’hui après avoir atteint hier son plus haut niveau depuis décembre dernier face au billet vert. En fait, l’euro fut pénalisé dès l’ouverture des échanges par la baisse record des prix à la production en juin, baisse qui s’est établie à 6,6% en rythme annuel. L’euro a cependant réussi à redresser un peu la barre afin d’inverser la tendance après la publication des promesses de logement outre atlantique qui se sont affichées en hausse en juin pour le cinquième mois consécutif.
Les investisseurs du marché des changes attendent désormais avec impatience les chiffres du chômage américain. Des chiffres encourageants sur l’emploi américain pourraient accentuer l’affaiblissement de la devise américaine.
De leur côté, les devises jugées les plus risquées mais aussi les plus rémunératrices, c’est à dire les dollars australien, canadien et néo-zélandais, profitent de la remontée des cours des matières premières mais également de l’optimisme des investisseurs. Ainsi, le dollar canadien a atteint hier un nouveau plus haut face au billet vert.
Christopher Dembik, forex.fr