Demande mondiale d’or : les achats des investisseurs freinent le recul

Gold_banner A méditer … l’or brillant désormais de toutes ses « qualités » de valeur refuge en ces temps de crise.

Selon le Conseil mondial de l’or (CMO), la demande mondiale concernant ce métal oh combien précieux a baissé de 9% au deuxième trimestre en valeur glissante annuelle, pour s’élever désormais à 719,5 tonnes.

Les raisons d’un tel phénomène : si les joailliers ont certes limité leurs achats en raison de la hausse des cours et de la récession, les investisseurs se sont montrés au contraire très « friands ».

La demande de l’ordre de placements financiers a ainsi atteint 222,4 tonnes contre 151,9 tonnes un an plus tôt, limitant au final le recul.

Le volume des certificats indexés sur l’or (ETF) ont suivi dans un premier temps la même tendance. Les investissements de ce type se sont toutefois tassés après le record enregistré au cours des trois premiers mois de cette année, régressant ainsi de 465,10 à 56,7 tonnes entre le premier et le deuxième trimestre. Un volume toutefois nettement supérieur aux quatre tonnes enregistrées au deuxième trimestre 2008.

Fin juillet, les 1.768 ETF recensés dans le monde par Barclays Global Investors représentaient un encours de 862 milliards de dollars, soit le plus haut niveau jamais atteint.

Les investissements de détail – achats de lingots et de pièces – ont progressé pour leur part de 12% en rythme annuel à 165,7 tonnes.

Les achats d’or des joailliers ont en revanche chuté de 22% sur un an au deuxième trimestre, à 404,1 tonnes contre 517,8 tonnes précédemment. La demande émanant de l’Inde, traditionnellement le plus important acheteur d’or mondial, a elle seule dégringolé de 31% à 88,0 tonnes.

Une hausse de 6% a néanmoins été observée en Chine, deuxième acheteur mondial, avec 72,5 tonnes vendues aux joailliers.

Autre fait marquant, et non des moindres, selon le rapport du CMO, l’or est de plus en plus apprécié par les banques centrales en tant qu’actif de réserve. Ces établissements se sont ainsi montrés acquéreurs nets au deuxième trimestre, avec 14 tonnes d’achats en net au deuxième trimestre contre des ventes nettes de 69 tonnes il y a un an.

Sur les six premiers mois de l’année, les ventes nettes des banques centrales ont totalisé 38,7 tonnes d’or, soit le niveau le plus faible depuis le premier semestre 1997.

Sources : AFP, CMO, Newsmanagers.com

Un commentaire

  1. L’expression « As good as gold » au sujet du dollar ne serait donc plus d’actualité.
    Concernant l’or, il en reste environ 50 000 tonnes sous forme de minerai.
    Mais il faut bien que les traders aient un os à mordre.

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