Mon article d’hier a fait débat: c’est une bonne chose parce que ça permet de confronter des idées. Aujourd’hui, je crois que l’on a une journée d’une importance capitale; plus précisément, c’est peut-etre aujourd’hui que se joue la bataille entre les tenants du « top de juin » et ceux du « rebond au-dessus des 3400 » (chaque camp a ses gourous: Glenn Neely et Yves Lamoureux pour le premier, Rob Prechter et les adeptes de la « tete-épaules » inversée pour le second). Pour développer ce point de vue, je vais essayer de discuter le CAC 40 en unité de temps horaire, ce qui n’est pas ma spécialité. Tout d’abord, commençons par rappeler que l’objectif haussier de l’expanded flat de la vague 4 était à 3340 points. On en a parlé en long et en large. Je prétends que nous avons exactement la meme situation en horaire actuellement: ci-dessus, une décomposition elliottiste partant du sommet de juin 2009 mettant en scène une 5.1 impulsive suivie d’une 5.2 en expanded flat. Plusieurs éléments militent pour y voir un sommet: développons-les plus avant.
Tout d’abord, une simple observation: si on agrandit le champ et qu’on regarde le baromètre bien connu de l’EUR/JPY, on trouve une structure classique en pull-back sur biseau ascendant cassé (voir ci-contre, à gauche). On a donc là un indice mettant quelque peu en doute une poussée haussière soutenable à terme, vu qu’il faudrait pour cela invalider la figure en rising wedge. Autre élément à charge: certains mettent en avant le fait qu’en UT horaire, la montée du CAC 40 s’est nettement faite en 5 temps (voir le premier graphique plus haut). Or, cette hausse en 5 temps est complètement compatible avec l’expanded flat, et c’est bien pour cela qu’on l’appelle 3/3/5! Je hais cette figure qui est horriblement trompeuse et je me suis promis de sortir du marché la prochaine fois que je vois cette saloperie débarquer sur mes écrans … (sans rire).
Mais l’élément le plus à charge me semble etre le suivant: si l’on « s’amuse » à coller les retracements de Fibonacci sur la base de la sous-vague 5.1 par-dessus le graphique du CAC 40 en UT horaire, on est stupéfait (moi, du moins, je suis stupéfait) d’obtenir le résultat ci-contre. Et là, je trouve qu’il soit difficile de maintenir qu’on a des coincidences, puisqu’en effet, la base de la 5.1 a produit 2 gaps (baissier puis haussier), le 1er retracement, un flottement à la hausse, le 2ème, un support/résistance bien visible, le 3ème, une résistance et un gap haussier, et enfin le 4ème, la résistance sur laquelle on cale maintenant et dont je fais le pari qu’elle tiendra bon (d’autant que pour réaliser un +1.8%, le S&P 500 devra rien de moins que dépasser le top de juin 2009).
Attention, ce texte ne constitue en aucune façon une incitation à prendre des positions risquées sur le marché et n’exprime que le point de vue de l’auteur. Le marché actuellement est extrèmement difficile et déroutant, meme pour les analystes confirmés. Si ce texte fait prendre conscience de cela au lecteur, alors il aura en partie atteint son but.
Mon article d’hier a fait débat: c’est une bonne chose parce que ça permet de confronter des idées. Aujourd’hui, je crois que l’on a une journée d’une importance capitale; plus précisément, c’est peut-etre aujourd’hui que se joue la bataille entre les tenants du « top de juin » et ceux du « rebond au-dessus des 3400 » (chaque camp a ses gourous: Glenn Neely et Yves Lamoureux pour le premier, Rob Prechter et les adeptes de la « tete-épaules » inversée pour le second). Pour développer ce point de vue, je vais essayer de discuter le CAC 40 en unité de temps horaire, ce qui n’est pas ma spécialité. Tout d’abord, commençons par rappeler que l’objectif haussier de l’expanded flat de la vague 4 était à 3340 points. On en a parlé en long et en large. Je prétends que nous avons exactement la meme situation en horaire actuellement: ci-dessus, une décomposition elliottiste partant du sommet de juin 2009 mettant en scène une 5.1 impulsive suivie d’une 5.2 en expanded flat. Plusieurs éléments militent pour y voir un sommet: développons-les plus avant.
Bonjour,
Toutes les valeurs ne vont pas corriger cette semaine. Celles qui vont continuer à grimper corrige à peine aujourd’hui. NYR (BELGIQUE), LTA, … Les parapétrolières devraient continuer à grimper et sans rechute à mon avis. Pour le pétrole par contre (DXO par exemple), c’est une autre histoire qui se joue effectivement en ce moment peut-être…
Merci pour tes analyses Laurent. Elles sont vraiment particulières et très importantes pour moi
Bonne journée,
Luc
Bonjour,
Si on prend l’hypothèse que le précédent rebond était initié pour faciliter les augmentations de capital des banques.
Peut on supposer que ce rebond surprise est de nouveau nécessaire pour les banques de faire de nouvelles augmentations de capital et donc qu’elles auraient encore besoin d’argent frais ?
Laurent je te propose une possibilité !!
http://nsa08.casimages.com/img/2009/07/20/090720022958559451.jpg
Fait comme ça à l’arrache, mais on comprends l’idée quand meme.
(d’ailleurs on peut pas inserer des graphs en visuel nous ??)
decomposition rose de la vague en cours et orange pour sous decompo de vague 5 de rose.
ensuite possible couloir de stabilisation en attente d’un declencheur pour savoir ds quel sens se feras la sortie (rond bleu).
Et tracé vert pour une pure supputation de sortie par le haut de cette zone d’attente !!
A+
@ptitchat: attention à ne pas te piéger tout seul en décomposant trop en détail les vagues. Ce n’est pas en descendant dans les tout petits détails que l’on peut rattraper une analyse MT fausse. C’est pour cela que j’ai autant creusé le problème de la vague 4 et que je reste réticent à travailler en UT horaire. J’ai grandement l’impression que les day-traders en général ne gagnent pas d’argent parce qu’ils passent trop de temps dans le détail et pas assez à analyser la tendance de fond (mais c’est un point de vue perso); les super-bons font du day-trade COMPATIBLE avec leur vision MT. Pour le reste, ta décomposition est identique à la mienne, non ?
@Yann: ce n’est pas impossible, mais nous, pauvres béotiens, nous le saurons encore et toujours trop tard. Un peu comme les scandales de frontrunning et de HF trading chez Goldman qui sortent actuellement.
@Luc: faites-en bon usage!
Je crois que c’est pourtant simple tout ça:
1) il suffit de continuer l’analyse technique;
2) attendre une figure académique décrite parfaitement dans les manuels (comme l’ETE derniérement);
3) se placer exactement à l’inverse de ce que prédisent les manuels.
Parce que franchement, entre l’étroitesse des marchés et la manipulation (voir le rapport du SIGTARP et ce qu’il en est fait) il y a de quoi se faire rincer.
L’échec de l’ETE (il faudra que je fasse un papier pour l’expliquer un jour) baissière s’explique assez simplement pour peu que l’on veuille bien regarder les choses en détail. Et l’explication est toujours la meme: la 2ème épaule d’une ETE doit absolument etre un « sharp » elliottiste. Si en lieu et place, c’est un « flat expanded » qui sort, vous avez la meme hausse avec des volumes faibles (donc parfaitement compatible avec une ETE), mais au moment du pull-back, vous perforez la ligne de cou comme on vient de le faire.
C’est pour cela que je pense de plus en plus à recommander de sortir du marché à peine je vois cette figure se pointer. J’espérais qu’après la vague 4 en expanded, on en avait terminé avec cette plaie, mais il semble bien qu’on doive en reprendre une deuxième rasade … pour notre plus grand déplaisir.
Laurent, ba non justement on a pas le mm decompte !!
Toi tu descends et moi je montes…
Maintenant, perso, j’ai pas la meme analyse que toi. Je suis un tout petit comparé à toutes tes recherches. :o)
Au fait, tu as été voir mes chats ? http://www.youtube.com/user/lgosse1
lol … tu les as empaillés ou quoi ??
ils bougent quasiment pas et sont toujours au meme endroit !! hihi
@ptitchat: plus sérieusement, vous me faites bosser comme un sourd, ces jours-ci! Alors j’ai regardé la vidéo ici: http://www.lesaffaires.tv/categorie-12-Lamoureux-des-finances
Dedans, le monsieur explique (après son indicateur Alpier machin-chose) que le « krach internet » serait en fait une vague IV en ABC (le bas du A étant rien de moins que le 11 septembre, moi ça me gène un peu de l’intégrer à du Elliott mais pourquoi pas, juste pour réfléchir), encadrée par une III partie de 1992 et une V entre 2003 et 2007.
Je prétends que ça ne change pas la conclusion de mon papier de dimanche: en effet, ce qui nous intéresse dans cette note, c’est la FIN du krach internet, soit le dernier morceau en 5 vagues. Or, si tu fais la décomposition du morceau C qui va de mars 2002 et mars 2003 (si j’ai bien compris Lamoureux) en 5 vagues, tu vas logiquement trouver le « flat expanded sideways » en sous-vague 4 entre aout et novembre 2002.
Tu confirmes ?
je regardes ta video apres (demain surement)je te dirai pour la fin 2002/2003 car c’est là qu’est toute la difficulté.
Par contre, alors là, je suis sur le cul parce que ton lamoureux, je vais l’aimer …lol(c’est exactement comme ça que je vois les choses).
Effectivement la A est sur septembre 2001,(une A est la + dure a trouver car elle peut se faire aussi bien en 3 qu’en 5 vagues)..pour la B, ba c’est pas dur (de memoire,elle correspond à ton ?? sur ton autre papier)et la C donc ton « final market 2003 » là c’est chaud, perso j’y arrives pas parce qu’en fait mars 2003 peut tres bien etre le point bas d’une vague 2.(ca se discutes of course).
Ensuite 2002-2003/2007 selon le choix fait, est un mouvement en 5 vagues quasi parfaite ce qui me laissé pencher justement sur la vague 5 finale.
En continuant le raisonnement, cela nous donnerai avec ce ptit krach actuel, une vague 4 d’ordre superieure en ABC où nous pourrions etre ds la B depuis mars (c’est le pourquoi je te dis que je suis tjs haussier- manquerai la C à faire)et donc, disons pour cet automne, nous entamerions le dernier cycle de ce bear market avec une C.
Evidemment, ce n’est qu’une supposition et c’est pourquoi il est primordial de savoir a quoi correspond la baisse de l’eclatement internet !!
suite au prochain episode !! hihi
@ptitchat: mon sentiment à chaud, comme ça: le krach internet était originellement sur les rails pour etre en 5 vagues. C’est pour cette raison qu’on rame tellement pour mettre le motif en ABC dessus. En effet, la branche A est très difficile à subdiviser.
J’ai l’impression que, les gens n’étant pas préscients, l’idée était de faire une 1 baissière de fin 2000 à mars 2001 avec 1.2 sharp et 1.4 flat en janvier et mars 2001 respectivement. Ensuite, le 2 sharp qui se termine en mai 2001 est facile à voir. Ce qui aurait du etre une 3 se transforme alors en A à cause du 11 septembre et les gens sont alors pris de court: une correction désormais en ABC signifie une poursuite du bull market alors que la correction en 5 vagues aurait marqué sa fin (on sera d’accord sur ce point, je pense).
A ce niveau, il est donc nécessaire d’appliquer un plan B et donc de « réparer » autant que faire se peut la structure graphique elliottiste. Le point de départ de la A est donc décalé à septembre 2000 et on a 5 vagues à l’arrache jusqu’au 11 septembre. Le rebond B, tout le monde le voit jusqu’à janvier 2002.
La C, c’est plus délicat, mais paradoxalement, j’ai l’impression qu’elle recolle avec les plans originels de ceux qui voyaient une baisse en 5 temps. C.1 jusqu’à fin février 2002, C.2 en mars 2002, C.3 jusqu’à juillet 2002, C.4 en sideways flat jusqu’à fin novembre 2002 puis finalement C.5 jusqu’à mars 2003.
Tu vois que de cette façon, on recolle bien avec la fin du bear market « en 5 vagues » tel que je l’avais montré ici: http://clabedan.typepad.com/.a/6a00d83451b18369e2011572186843970b-pi
Par contre, l’idée d’intégrer le 11 septembre dans une décomposition elliottiste ne me serait jamais passé par la tete … Mon inclinaison personnelle était de systématiquement le considérer comme un « accident imprévisible » et donc de le laisser de coté à chaque fois. Comme quoi, discuter, ça a du bon!
@LAURENT
Les indices montent toujours !
Ca commence à etre dure pour les bears.
le decompte des vagues est surement juste ,donc il reste à attendre que le marché se decide!
bel1: Les 2 dernières bougies (vendredi et aujourd’hui) ne s’intègrent pas du tout dans les projections elliottistes … On peut voir ça comme les spéculateurs qui « tirent au maximum » sur la ficelle avant un discours décevant de Bernanke demain (à 16h heure de Paris), ou bien tout simplement comme le Final Surge comme le dit Prechter dans ses AT payantes (sauf que sa vague 5 au mois de mars change d’une semaine à l’autre) …
Personellement, si je sors vivant de ce m**dier, je me suis juré de ne plus jamais retourner ni dans une vague 5, ni dans un expanded flat! Mais il faut bien admettre qu’etre sous pression comme ça, c’est très formateur parce qu’on fait beaucoup de recherches.
j’arrives pas à comprendre pourquoi tu ne vois jamais de correction en ABC ??
C’est quoi la difference avec tes « corrections en 5 vagues » pour toi ??
Dans le style, pourquoi si tu vois 5 vagues en 2000/2003, tu ne consideres pas que c’est une A par exemple ??
Je ne penses pas etre totalement bete et je penses aussi avoir compris le petit dessin qui suit :o) (http://www.elliottwave.com/basics/basics_fr7.htm)
ont protége surtout ces interets. Et a mon avis c’est comme cel qu’il vont se la jouer, protéger leur interêt.
M’enfin si les bulls ont racheté les sous jacent et ne veulent pas les préter ces une autres paire de manche.
Comme ont a pas toutes les infos en fait ont n’as pas grand chose. Juste a savoir que leurs capacités a controler est beaucoup plus importante qu’ont ne le pense.
@yan,
c’est mieux de demander aprés 100% de hausse qu’aprés 80% de baisse. :))))
@ptitchat: je n’ai pas de pb à voir des corrections en ABC, mais plutot à intégrer le 11/9 dans un diagramme elliottiste (mais pourquoi pas ?). Pour l’autre question, il y a juste un problème: c’est que la période 2003/2007 est vraiment en 5 temps très visibles. Donc, l’unique possibilité est de suivre Lamoureux et de conclure que le krach de 2000/2003 est un vague IV.
« Donc, l’unique possibilité est de suivre Lamoureux et de conclure que le krach de 2000/2003 est un vague IV. »
Et ça, tu n’as jamais trouvé la preuve/arguments avec tes multiples etudes/recherches ??
Sinon, je sais que tu n’aimes pas leur theorie, mais les fractaliens eux mettes cette periode en ABC. Mais c’est plus compliqué et je n’adheres pas a leur decompte.
Bref en gros chacuns voit ce qu’il à envie de voir et croire a ses decomptes avec force est pour moi un danger niveau de trading. Je les prends tjs comme une possibilité et rien d’autres !
Bonjour Laurent
Pour moi nous sommes toujours dans la vague C de la vague 4 à cause du SP500 qui a atteint son plus haut en cloture depuis début juin invalidant la vague 5 .
Mon décompte sur la vague C de la vague 4 du SP500 est le suivant :
Vague 1:du 9 Mars au 26 Mars
Vague 2:du 27 Mars au 30 Mars
Vague 3:du 31 Mars au 12 Juin
la troisième vague de la vague 3 est elle-meme décomposé en 5 vague (extension).
Vague 4:du 13 Juin au 10 Juillet
Vague 5:à partir du 13 Juillet avec comme objectif théorique en cloture 972 points représentant 1,618 fois la vague A .(Rien n’interdit d’aller un peu plus haut)
@MB: excellent travail! Le S&P 500 reste assez mystérieux pour moi … mais je suis en train de vérifier.
@MB: bon, alors, comme toujours, c’est plus facile de critiquer, mais il faut bien que quelqu’un le fasse pour faire avancer le débat. Donc, dans l’ordre:
1/ quel serait le type de cette vague 4 qui semble etre assez disproportionnée ? C’est cela qui me bloque dans cet indice: impossible (pour moi) de proposer quoi que ce soit d’orthodoxe pour cette « candidate vague 4 » …
2/ l’objectif de 1.618 fois la 4A culminerait à 984, ce qui fait +3.5% par rapport à ce soir, soit (avec la meme progression) 3380 points sur le CAC 40. Sauf que là, on serait très très au-dessus d’un expanded flat pour le CAC. Donc il faudrait que le CAC découple (en restant plus baissier) ou bien qu’il soit plus « bullish » que les US, ce qui semble douteux après le discours du Dr. Doom/Roubini qui prédit que ce seront les USA qui sortiront les 1ers de la récession: http://www.cnbc.com/id/32012679
3/ Les indices écolos de la SocGen genre WAEX ont une structure elliottiste très lisible et ils indiquent un top début juin avec une 5.1 terminée et une 5.2 en flat. Il faudrait donc que les indices US découplent nettement des autres (ce qui n’est pas impossible).
En gros, ce qui m’embète là-dedans, c’est d’etre devant le dilemne suivant: soit vous avez raison, et les indices US ont commencé à suivre une dynamique propre à eux-memes et plus haussière que les autres (le NDX100 en tete), soit la feuille à cigarette qui nous sépare du top intra-day de juin 2009 va suffire à retourner les choses demain (j’ai un doute).
@MB: j’oubliais. Dans votre scénario, on casserait nettement la ligne de cou de la figure en « tete-épaules » inversée qui nous catapulterait surement plus haut que 972 ou 984 … Plein de gens ont l’oeil rivé sur cette ligne de cou et pourraient bien passer acheteurs simplement en cas de rupture des 960/970.
Pour les commentaires de CNBC sur Nouriel Roubini, interpretation ou info correcte ?
http://www.youtube.com/watch?v=iImdVWULYKE&eurl=http%3A%2F%2Fblog.rebeltraders.net%2Fpage%2F2%2F&feature=player_embedded
y a plus de fondamentaux
la bourse est découplée de la réalité
l’interet des USA et des banques est que cela MONTE
le LT bearish va passer BULLISH soon
@MB: félicitations, monsieur! Il me semble (après moult tentatives) que votre idée soit juste: les indices US sont toujours en vague 4, sauf que celle-ci est plus compliquée: ma décomposition actuelle serait du style « running flat + vague X + expanding triangle ». Sur le S&P 500, cela colle bien avec le plus haut d’hier et d’une certaine façon, cela explique pourquoi on est allé un chouilla plus haut qu’en juin 2009.
Bravo encore pour votre suggestion!
*** QUAND « PRODIGE » RIME AVEC « SHORT SQUEEZE »
** Les places boursières ont aligné la semaine passée cinq séances de hausse consécutives. Ce rally serait motivé par un vent d’optimisme consécutif à quelques bons trimestriels — les mauvais, plus nombreux, étant littéralement ignorés — et par des achats réalisés par des investisseurs qui auraient voulu sauter dans le train en marche.
En réalité, la prise à contre-pied d’une majorité d’opérateurs baissiers (certains ayant pris de gros risques sur les options) serait à l’origine d’une vague de rachat panique. C’est ce qui s’appelle un short squeeze.
Et cela fonctionne indifféremment dans un marché baissier ou haussier, indépendamment de la tendance de fond. C’est un mouvement technique où la brutalité du retournement, avec ou sans lien réel avec la conjoncture, constitue la clé du succès.
Lorsque l’on recherche des gains rapides mais pas forcément durables, mieux vaut miser sur des titres volatils. Les grands gagnants de la semaine dernière ne sont donc pas des titres appartenant à la catégorie « bon père de famille » puisque les trois champions de la hausse sont Valéo (+20,7%), Soitec (+20%) et Alcatel Lucent (+17,5%).
Le constat est parfaitement identique si l’on prend le quinté puisqu’il faut rajouter deux spécialistes des matériaux de base très cycliques : Eramet (+17%) et Arcelor Mittal (+16,75%).
L’effet Goldman Sachs a dopé les bancaires : Crédit Agricole a bondi de 13,5%, Société Générale de 12,8% et Dexia de 10,5%… tandis qu’AXA s’intercale avec un gain de 12,4%. Les parapétrolières ont également bénéficié de rachats à bon compte avec CGG Veritas (+13,1%) et Technip (+12,5%)… et ce ne sont pas non plus des valeurs de tout repos.
** Même si les places européennes n’ont pas clôturé au zénith, les scores hebdomadaires donnent carrément le tournis avec +7,9% pour Paris, qui clôture très exactement au niveau du 31/12/2008. L’EuroStoxx 50 en est à +8,5%… et on enregistre un score historique de +9% à Francfort — alors que l’actualité financière et économique concernant l’Allemagne manquait singulièrement de relief.
Les commentateurs n’en finissent pas de s’extasier sur une vélocité haussière d’une intensité jamais observée — sauf en novembre dernier en pleine débâcle boursière, suite à des niveaux de survente historiques… mais c’est loin d’être le cas en cette mi-juillet !
Le CAC 40 a repris 250 points sans qu’aucune correction intermédiaire — même symbolique — ne se dessine dans le tracé de la courbe ascendante.
Il s’agit d’un phénomène de plus en plus fréquent baptisé « tendance en ligne ». Il permet de mesurer la puissance et l’emprise considérables de programmes de trading automatisés, qui gomment toutes les aspérités naturelles d’un marché normalement influencé par la psychologie humaine.
En Europe comme aux Etats-Unis, le total des gains hebdomadaires surpasse tout ce qui n’a jamais été observé dans un marché qui ne se relève pas d’un krach de -25% en quelques semaines ou en quelques mois.
A Francfort, par exemple, l’effacement des pertes des cinq semaines précédentes en seulement cinq séances est un évènement tout simplement jamais observé au cours des 20 dernières années. Le DAX 30 a bondi de 10%, de 4 540 points lundi à 5 010 points vendredi midi.
Cela tient presque du prodige compte tenu des éléments d’actualité particulièrement contradictoires des dernières séances : profits prodigieux de Goldman Sachs ou de JP Morgan sur les activités de marché mais plongeon des vente de Sony Ericsson… chute de 73% des bénéfices de Nokia… chute de 50% des profits de General Electric… dégradation du marché du crédit immobilier ou du crédit à la consommation pour les banques de réseau américaines.
Par ailleurs, les trimestriels de Bank of America ne sont pas très rassurants. La baisse du bénéfice atteint en effet 25% au deuxième trimestre, en raison d’une forte progression des créances douteuses adossées aussi bien aux crédits immobiliers qu’aux crédits à la consommation.
** Sur le front des statistiques américaines, les mises en chantier ont légèrement progressé de 3,6% ; les permis de construire ont rebondi de 8,7%… mais tout cela ne provoque guère de réactions.
Le Nasdaq et le S&P ont terminé stables, le Dow Jones a grappillé 0,35% malgré la chute de% de General Electric et de 2,15% de Bank of America. Toutes ces baisses seraient compensées par les +4% — en solo — d’IBM et les +2,1% de JP Morgan, alors que 17 titres sur 30 ont clôturé dans le rouge.
General Electric, souvent considéré comme un baromètre de la croissance économique américaine et même mondiale, vient de faire état d’un bénéfice par action de 26 cents. Ce chiffre est légèrement supérieur aux attentes mais en recul de 47% par rapport au premier trimestre, soit -52% par titre.
Le produit net des activités « crédit » est en chute libre de 80% ; cependant, le PDG, Jeffrey Immelt, s’est surtout réjoui du fait que le groupe a pris de l’avance dans son projet de restructuration des activités financières.
** Si l’on examine dans le détail la plupart des trimestriels « supérieurs aux estimations », il apparaît clairement que les gains excédentaires proviennent des réductions de coûts et non d’une embellie dans les bénéfices générés par l’activité de base.
Et les « économies » en question, ce sont d’abord des réductions d’effectifs. Même Goldman Sachs, malgré ses profits mirobolants sur les marchés des matières premières et des actions, a procédé à une cure d’amaigrissement de 400 salariés.
Cela donne à réfléchir !
Philippe Béchade,
Paris
bon vu la video de lamoureux !!
Elle date par contre, sinon bon pour le decompte effectivement a priori j’ai le meme et c’est bien ce qui m’embetes !!
Maintenant, vu que le Mr prevoyait une bonne baisse en Mars(sur video precedente), niveau fiabilité y a de quoi douter.
Et pi au final, y avait rien sur la baisse actuelle !!
Donc pas plus avancé.
@agora,
400 salarier multiplier par 700 000 euro de bénef a partager cale donne obligatoirement a réfléchir. Se ne sont pas les salaire qui sont cupé mais se qui en profite. Et avec cela il osent parler de relance succésfull. J’avoue qie cela me fait rire aussi.
M’enfin avec un bon algo et l’accées directe aux orders books c’est facile.
J’espère que les raisons qui les poussent a se genre de délis d’initié n’est pas que l’enrichissement démesuré. MAis allez savoir avec les malades ?????
Ce qui me révolte c’est qu’on laisse faire.
La presse ne dit rien et ne mériterait que de faire faillite.
Ce système est comme une bête blessée à l’agonie, elle se débat encore, certains soubressauts peuvent être dangereux mais la mort est là et ne repartira que quand son dû sera payé.
Et nous sommes au coeur de ce système…