L’automne moscovite risque d’être particulièrement agité cette année : les entreprises russes vont, en effet, avoir de plus en plus de mal à rembourser leurs emprunts et le pourcentage de défaillance pourrait atteindre les 25 %. Les PME souffrent, les grandes entreprises qui restructurent en ce moment leurs dettes pourraient suivre. Baisse de la demande, chutes des revenus, dépréciation du rouble, c’est ce que l’on appelle communément un joli cocktail qui n’a pas fini d’affecter les entreprises russes. Pourquoi j’aborde ce sujet ?
J’ai juste cette impression, à la lecture de l’article des Echos « La crise des mauvais crédits inquiète les banquiers français à Moscou » que la fin de la crise financière n’était pas prête de se terminer et qu’une énieme vague (c’est comme la grippe) se profilerait pour la rentrée, en provenance de Russie ou d’ailleurs.
Je ne suis pas là pour jouer les déclinologues ou prêcheurs d’apocalypse, mais cette information risque d’avoir son petit impact économiquement parlant.
D’ailleurs, est-ce le seul pays à être dans cette situation. En tout cas les Russes risquent de moins flamber sur la Côte cette année…
Christophe Yanes
Comme quoi, même avec une jolie blonde (Miss Russie) en photo, ce billet ne captive pas les foules ! Le bide…
Non, ce n’est pas un bide, c’est juste qu’on reste coi en imaginant les retombées de ce que tu affirmes. Si les chiffres sont avérés, en effet on ne verra pas de russes flamber sur la Côte cette année. Et avec un peu de malchance, on n’y sera pas non plus pour (ne pas) les voir.
Je connais quelques russes et ceux-ci ont perdu leur emploi, dans la banque ou le commerce. La crise économique est bien plus violente qu’en France. La hausse récente des matières premières va surement leur donner une petite bouffée d’oxygène mais pour combien de temps ?
Par ailleurs les prix du gaz risquent de monter fortement l’hiver prochain avec les relations russi-ukrainiennes mais la Russie ne pourra pas vraiment en profiter si elle coupe une majorité de ses approvisionnements vers le reste de l’Europe.
J’avais vu des graphiques montrant que le commerce en Russie et dans les pays du nord se portait très bien en saison estivale, donc je ne pense pas que ce soit la Russie qui va déclencher une nouvelle vague de baisse d’ici la rentrée.
Par ailleurs, je suis allé en Russie au début de l’été 2008, on construisait a tout va de gros immeubles (que l’on qualifierait de hlm en France). Quand je demandait pourquoi autant de construction (alors que le taux de natalité est faible en Russie) on me répondait c’est pour le business, ca marche bien. J’y suis retourné à la fin de l’automne et le mot crise était sur toutes les bouches ainsi que sur les affiches publicitaires.