Dixit Christine Lagarde, reine du positivisme : « La France a subi en début d’année, comme nos principaux partenaires économiques, les effets défavorables de la crise financière puis économique internationale qui a éclaté en septembre dernier. Les évolutions du produit intérieur brut chez nos principaux voisins (- 1,9 % au Royaume-Uni, – 1,8 % en Espagne, – 1,5 % aux Etats-Unis) montrent que notre pays résiste mieux que ses principaux partenaires dans un contexte qui reste très défavorable« .
Tout l’art est effectivement de dire que nous sommes quand même les meilleurs, même dans la mouise… Car une récession estimée à 3 % (prévision optimiste) pour 2009, c’est catastrophique comparé à 1974-1975 (- 1 %), choc pétrolier, et 1993 (- 0,9 %). Et l’emploi dans tout ça ? Selon l’ancien directeur général du régime d’assurance- chômage, Jean-Pierre Revoil, à 0 point de croissance, on détruit 200.000 emplois, et 200.000 encore pour tout point de croissance négatif. Celui-ci tablant sur une baisse du PIB de 3,4 %, le nombre de chômeurs supplémentaires atteindrait 900.000.
Je vois d’ici les acheteurs se presser pour s’endetter sur de longues décennies afin d’habiter leur chez-soi…
Le Monde.fr : « Le gouvernement entérine une récession de 3 %«
Les Echos.fr : « Les services ont commencé à détruire de l’emploi début 2009«
Christophe Yanes