Le VIX et le put/call ratio nous disent-ils quelque chose ?

Sp500-vs-vix-1d-sma-params-2y-x-x Lorsque les méthodes classiques d’analyse technique restent inefficaces pour se faire une idée sur la situation des indices boursiers, on peut éventuellement lorgner du coté des marchés d’options qui, meme si leur caractère précurseur n’est pas formellement acquis, ont une réactivité plus importante et peuvent ainsi indiquer la prémisse d’un mouvement. Ces marchés à terme ont (je crois) 2 grands baromètres: le VIX et le put/call ratio. Je vais essayer d’expliquer rapidement pourquoi je pense que ces 2 indicateurs renforcent la probabilité que la décomposition elliottiste sur laquelle je travaille depuis plus d’un mois. Commençons par le moins explicite, le VIX (ci-dessus). L’indice mesure la volatilité implicite des options traitées au CBOT. Pour parler en « elliottiste dans le texte », on peut dire qu’avant la vague 3.3, le VIX se tradait sous la moyenne historique (environ 30) et au-dessus de cette moyenne moins une déviation standard. Après, par contre, nous avons systématiquement tradé au-dessus de la moyenne, et un pic a été franchi au-dessus des 3 déviations standard: c’est en toute logique à cet endroit que devrait se situer le « pic de pessimisme ». En particulier, le soit-disant plus-bas du 9 mars n’est en rien significatif sur le VIX.

Sp500-vs-put-call-ratio-equity-5d-sma-params-3y-x-x Lorgnons maintenant du coté du put/call ratio, compère inséparable du VIX. Cet indicateur mesure la proportion d’options à la baisse rapportées à celles à la hausse échangées sur le CBOT. Traditionnellement, on traite un peu plus d’options à la baisse du fait que celles-ci peuvent constituer une protection efficace à un prix modique pour des portefeuilles importants. Néanmoins, lorsque l’on regarde le comportement du ratio à long terme rapporté au S&P 500, une image assez intéressante se forme (voir ci-contre). Vous remarquez que là encore, le plus-bas du 9 mars n’a pas de signification particulière, au contraire de celui de mi-novembre 2008, qui constitue un pic de traitement d’options put. Le ratio put/call semble de plus suivre assez fidèlement les trends elliottistes du S&P 500 à contre-sens (bien entendu, si on fait un call/put ratio, ils deviendraient synchrones).

En conclusion: nous observons actuellement le VIX au contact de sa moyenne historique, et le put-call ratio sur un point bas marquant un degré d’optimisme comparable avec des précédents moments de fort reversal. En toute logique, on doit avoir un moment d’agitation boursière très bientot; et c’est seulement à la fin de ce moment d’agitation que l’on pourra décider si le bear market est fini ou pas, à savoir si le plus-bas du 9 mars 2009 est enfoncé ou pas

(3 commentaires)

  1. pour la part, se que je sais c’est que les institutions financières et les banques en particulier, ont interet a faire en sorte que leurs actif en portefeuille, placement boursier et immo, ne soit pas trop bas. Pour le second les ricains sont out tandis que l’europe tant a se maintenir pour le momment, mais c’est qu’une histoire de mois. Ce meintient de valorisation leur permet de pouvoir en quelleque sorte équilibrer leur comptabilité et limité leur ratios d’endettement.
    Aors deux question se pose :
    1) si les actif montent ils peuvent les revendres a bon prix contre du cash, mais cela implique que les acheteurs soient présent. Si cela augmente de trop certains investisseur au contraire revendront pour récupérer leur mises.
    2) si les actif baisse les ratios d’endettement risque de plonger et ils n’auront pas d’autre choix que de se debarasser de leur actifs. Se qui fera doublement chuter le marché.
    Vous aurez donc remarqué que la situation est plutot tendu est que pour le momment il semble que l’objectif soit a la stabilisation ni trop haute ni trop baisse du marché.
    Par contre a un momment ou un autre les banques vont devoir rembourser l’argent qu’elle auront reçus des banques centrales. Donc logiquement a un momment ou un autre ces mêmes banques devront vendrent cetains de leur actif qui rembourser.
    Comment vont elle faire pour rembourser sans faire chuter le marché ????????

  2. Je pense que cela ne posera pas de problème.
    L’argent prêté aux banques, n’est jamais sorti des banques. Les prêts, c’était pour donner bonne figure aux banques.
    Lorsque les banques auront retrouvé une bonne solvabilité, cet argent va retourné d’ou il est venu. C’est a dire de nulle part.
    (ceci n’est que mon interpretation)

  3. Je n’avais pas regardeé le problème dans se sens là. Mais j’ais bien aimé « cet argent va retourné d’ou il est venu. C’est a dire de nulle part. », c’est vraiment bien résumé :)))))

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