Du fait de la grippe porcine, qui a fait un nouveau cas en Israël aujourd’hui, soit le premier au Proche-Orient, les investisseurs du marché des changes préfèrent opter pour la prudence. Alors que le peso mexicain sombre depuis l’ouverture des échanges lundi face aux autres monnaies, réduisant à néant les efforts des derniers mois entrepris par la banque centrale pour tenir à flot la devise, les investisseurs se replient sur les valeurs refuge. Depuis lundi, le yen survole littéralement les autres devises, notamment le dollar et l’euro. Toutefois, une fois la surprise passée, les investisseurs du marché des changes s’attendent à ce que la situation se stabilise.
Des premiers signes peuvent en certifier. En effet, les acteurs du marché des changes discutent désormais plus de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, qui commence aujourd’hui, que de l’épidémie.
La Fed devrait a priori renforcer l’arsenal déployé depuis plusieurs mois pour lutter contre la crise mais devrait également esquisser des mesures de retour à la normale en prévision d’une reprise de l’économie américaine d’ici à la fin de l’été.
Surtout, les investisseurs du marché des changes guettent les résultats du test de résistance mené par Washington sur les 19 principales banques du pays. Les résultats seront officiellement publiés le 4 mai mais, d’après des rumeurs relayées par la presse américaine, la banque centrale aurait demandé à Bank of America et Citigroup de renforcer leurs capitaux afin de pouvoir surmonter plus facilement la crise, sans risque de faillite.
Christopher Dembik, forex.fr