Voilà une nouvelle quelque peu inquiétante à plus d’un titre : selon les économistes et banquiers de Ryad, l’Arabie saoudite puise dans ses réserves en devises, estimées à quelque 400 milliards de dollars, pour soutenir sa croissance économique.
Si de tels faits laissent craindre pour l’état de sante de l’économie saoudienne elle-même, une telle situation pourrait faire craindre des répercussions sur le respect des quotas Opep, voire sur le maintien du niveau de production actuel, l’Arabie saoudite étant le premier exportateur de brut du monde, donc fortement dépendante de la manne pétrolière.
Autre incidence et non des moindres : la baisse des revenus pétroliers pourraient conduire Ryad à restreindre la signature de nouveaux contrats, voire remettre en cause les engagements actuels.
Economistes et banquiers se basent sur la baisse des réserves nettes du royaume durant les trois derniers mois pour affirmer que l’Arabie saoudite puiserait actuellement dans ces ressources en vue d’injecter des liquidités dans son réseau bancaire et, probablement, pour financer les dépenses publiques en matière d’investissements.
Dans son dernier rapport publié samedi, la Banque centrale saoudienne a fait état d’une baisse de près de 2% de ses réserves pour le mois écoulé à 1.585 milliards de riyals (422,6 milliards de dollars). Fort heureusement, les réserves saoudiennes avaient enregistré un record à 443,2 milliards de dollars en novembre 2008 à la faveur de la flambée des cours du brut observée durant l’été.
SABB bank, la succursale saoudienne du britannique HSBC, a prévu pour l’Arabie saoudite une croissance de 0,7% cette année, contre 4,2% en 2008, alors que la banque d’investissement Jadwa a prédit une croissance de 0,2%.
Les dépenses du gouvernement pour financer des grands projets sont estimées à quelque 400 milliards de dollars sur les cinq prochaines années.
Apres la Colombie, Total (TEPMA) se met au mieux au Mexique! pauvre Florence… ahahahahah!