Taxes foncières et d’habitations vont fortement augmenter cette année.
Les collectivités locales bénéficiaient énormément de la bulle immobilière, d’abord par la taxation des transactions, ensuite, par l’élargissement de l’assiette.
Une construction, c’est toujours des taxes supplémentaires.
Mais la manne, désormais, se tarit.
Les transactions se font plus rares et à moindres coûts. La dime locale en pâtit.
Comme, bien entendu, on aide les banques, et pas les victimes,
comme, bien entendu, on demande aux collectivités de ne pas lever le pied sur les investissements et même de les accélérer,
comme, bien entendu, c’est à elle de faire de l’assistance, une assistance qui explose, tout est fait pour accroitre leurs charges.
Les gouvernements vont devoir reconnaitre la vérité.
« D’autre part, au dessus, et non plus au-dessous de la vaste surface des marchés, se sont élevées des hiérarchies sociales actives. Elles faussent l’échange à leur profit, bousculant l’ordre établi : le voulant et même ne le voulant pas expressément, elles créent des anomalies, des « turbulences » et conduisent leurs affaires par des voies très particulières. A cet étage élevé, quelques gros marchands d’Amsterdam au XVIII°siècle, ou de Gênes au XVI°siècle peuvent bousculer, au loin, des secteurs entiers de l’économie européenne, voire mondiale. » (Fernand Braudel).
Au dessus de tous, sont les banques.
Elles ont tellement perdus d’argent, dans des opérations représentant 10 fois le PIB mondial, que ces pertes dépassent même les possibilités des états.
C’est visible dans certains pays, pas dans tous.
Mais ce qui est visible et provocant, c’est le pont d’or à des banquiers, le pont de singe pour le populo.
Même les très riches sénateurs américains sont choqués de l’impudence et de la suffisance des banquiers.
Bien entendu, aussi, des biens vont aussi disparaitre très vite.
Les époques où les propriétaires détruisaient eux-mêmes leurs maisons, c’est du déjà vu. Ce n’est pas si vieux. C’était pour éviter les impôts.
La crise accroit la crise. A moins qu’on en sorte par le haut : l’aide au bas de l’échelle sociale. les sommes dépensées dans la confiture au cochon que représente l’aide aux banquiers auraient soldées bien des endettements.
Un cochon, ça finit toujours par être saigné.
vendredi 13 février 2009.
Tu est en forme Patrick,
Le transfert de compétence vers les collectivités locales conduit à la création de républiques bananières avec leurs myriades de rois nègres et des attributions de postes au cuissage au mieux ou à l
Entièrement d’accord avec le dernier post.
Les mots sont justes. L’exemple le plus frappant (sans ironie…) de ce système est la Corse.
Je n’ai jamais compris pourquoi Raffarin n’arrêtait pas de parler de la décentralisation. Pourquoi?
« l’aide au bas de l’échelle sociale. ». C’est ce qui est fait, déjà, entre autres via le RMI. Mon oncle ancier bistrotier peut en parler, c’était l’essentiel de son chiffre d’affaires : RMI = Pastis+Rapido+cigarettes.
Que leclerc fasse faillite je m’en fou j’irai chez Casino et que Citroen fasse faillite j’irai chez Renault !!!
Par contre, je préfère que ma banque dans laquelle j’ai toutes mes économies ne fasse pas faillite idem pour l’assurance qui assure la pension de plein de gens !!! => voilà pourquoi les différets gouvernement sont si genereux envers les banquiers (et certainement bientôt envers les assureurs !!!)