Partant du constat que « plus les banques ont de fonds propres, plus elles prêtent », Nicolas Sarkozy annonce une nouvelle tranche de prêts aux établissements français. Ceux-ci ont bénéficié, fin 2008, d

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Il y a un truc qui n’est pas clair, que ce soit dans votre article ou dans les reports des autres medias (BFM pour ne pas les citer) : si on prête de l’argent aux banques, ce ne sont pas des fonds propres… Il faudrait une augmentation de capital pour cela.
Et un prêt de l’
@Julien
L’état apporte de la dette subordonnée. Cette argent protège les autres créanciers de la banque en cas de faillite, car son remboursement est subordonné au remboursement des autres dette. La dette subordonnée joue donc un rôle similaire au capital social d’une banque. Et c’est la raison pour laquelle, la dette subordonnée est prise en compte dans le calcul des ratios tiers 1.
L’apport en dette subordonnée permet aux banques de se refinancer plus facilement et à un meilleur coût. L’objectif du plan Sarkozy est dont de permettre aux banques de prêter plus. Sauf que les banques ne sont pas des entreprises caritatives, si elles estiment qu’elles vont perdre de l’argent sur un prêt, elles ne vont pas le faire. Il manque au plan Sarkozy une incitation forte à prêter, au delà d’un simple contrat moral.
Merci pour ce complément intéressant. Les quelques recherches que j’ai fait montre qu’au moins jusqu’à récemment, les dettes subordonnées étaient liée au capital Tiers 2. Quelques informations plus précises ?
La crise financière et la crise économique poussent toutes les deux dans le sens d’une réduction de la quantité de prêts offerts. Résoudre l’un des problèmes (la limitation du manque de liquidité au niveau des banques) n’est pas la solution miracle, c’est sûr, mais une partie de la solution néanmoins.
Inquiet de la santé de Natixis, l’Etat veut prendre en main la fusion Ecureuil-Banque Populaire
La situation de la banque d’investissement des deux groupes pourrait justifier une recapitalisation supérieure aux 2,5 milliards d’euros déjà promis par les pouvoirs publics. Son montant dépendra des résultats d’une analyse que mène la Commission bancaire. En cas d’injection de fonds massive, l’Etat veut peser sur le périmètre et la gouvernance du nouvel ensemble.
L’Etat veut prendre en main le dossier de rapprochement entre les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne. Quatre mois après l’annonce du projet de fusion des organes centraux des deux banques mutualistes, les pouvoirs publics en- tendent presser le pas. Et sou- haiteraient qu’un schéma de rapprochement soit arrêté dans les quinze jours. Ils demandent une véritable fusion des organes centraux, intégrant l’ensemble du périmètre des deux groupes. L’Etat en fait même une condition à la nouvelle injection de fonds propres dans les deux groupes, puisqu’il souhaite verser l’argent à la structure fusionnée. L’idéal serait de faire coïncider ces annonces avec la publication des résultats 2008, le 26 février.
Besoin de fonds propres
A l’origine de ce changement de rythme, il y a notamment la situation de Natixis, la banque de gros commune aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne. Recapitalisée en deux temps à hauteur de 5,7 milliards d’euros depuis septembre, la banque aurait de nouveau un besoin urgent de fonds propres. Durement affectée par la crise sur ses activités de banque de financement et d’investissement (BFI), touchée par l’affaire Madoff et n’ayant pas réussi jusqu’ici à vendre des filiales (Natixis Assurances et Caceis), Natixis pourrait publier une perte de 2,5 milliards. Certains évoquent même des montants plus importants. « On est loin d’avoir tout vu », estime une source proche des pouvoirs publics.
Les actifs à risque de Natixis, cantonnés récemment dans une structure spécifique, nécessiteraient en effet des dépréciations supplémentaires. D’une valeur faciale de 19 milliards d’euros, le montant notionnel de ce portefeuille serait en fait bien supérieur : il compterait en particulier 35 milliards d’euros de dérivés « synthétiques » très peu liquides (« Les Echos » du 9 janvier). Le groupe est aussi menacé par la montée des risques sur ses activités de financement, notamment sur les crédits LBO. La banque pourrait du coup annoncer, fin février, une nouvelle réduction de la voilure dans ses métiers de BFI.
L’Elysée, Matignon et Bercy suivent le dossier de très près. Aucune décision n’est encore arrêtée, ni sur le montant, ni sur les modalités de l’éventuelle recapitalisation (titres hybrides, actions préférentielles, actions ordinaires…). Les arbitrages dépendront des résultats d’une analyse que mène actuellement la Commission bancaire. A la demande des deux groupes et de l’Etat, celle-ci se penche sur les risques portés par entités concernées par le rapprochement : le Crédit Foncier, dont la valorisation fait toujours débat, et Natixis. La Commission bancaire pourrait livrer ses conclusions dès cette semaine. Pour les autres actifs, les valorisations ont été arrêtées : Crédit Foncier mis à part, les deux organes centraux sont valorisés un peu moins de 10 milliards d’euros chacun.
En fonction des arbitrages rendus par le régulateur, le montant de l’injection de fonds publics sera arrêté. « Le curseur n’est pas encore fixé, mais on s’attend à devoir verser plus que les 2,5 milliards d’euros que les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne doivent recevoir dans la deuxième tranche de fonds publics d’ici l’été », selon une source proche du gouvernement. L’Etat pourrait aussi choisir de mettre en place un mécanisme de garantie des actifs à risques de Natixis. En cas d’intervention massive, « qui s’apparenterait alors à un sauvetage bancaire », selon la même source, il aurait d’autant plus de poids pour imposer ses vues sur le périmètre et la gouvernance du nouvel ensemble. Les patrons régionaux des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne se sont réunis vendredi, chacun de leur côté, pour évoquer ces sujets. Ils ont prévu de se revoir, ensemble cette fois, le 19 février.
http://www.lesechos.fr/info/finance/4828529.htm
Marché : Bâle fixe des normes de capital plus strictes pour les banques
Les grandes banques devront mettre en réserve une plus grande part de leurs bénéfices, voire même augmenter leur capital, pour surmonter des moments difficiles à partir de 2012 suivant les nouvelles directives conçues par les instances internationales.
Rendues publiques jeudi, les nouvelles règles du Comité de Bâle introduiront des normes plus strictes sur les actifs fondamentaux des banques et sur l’exposition au risque liée au trading de dérivés et de valeurs mobilières.
Le président du Comité de Bâle Nout Wellink a dit que ces propositions déboucheraient sur des banques plus solides et sur un système financier et bancaire plus sain.
« Elles consacreront un meilleur équilibre entre l’innovation financière et une croissance durable », a-t-il expliqué.
« L’ensemble des normes sera développé d’ici à la fin 2010 pour entrer progressivement en vigueur à mesure que les conditions financières s’amélioreront et que la reprise économique se confirmera, dans le but d’une mise en place d’ici à la fin 2012 », écrit le comité dans un communiqué.
Ce dernier, peu prolixe quant à un futur ratio d’endettement international qui encadrerait les capacités de prêt des banques, ajoute qu’il y aura un délai de grâce dans leur application et que ce délai s’inscrira dans « une période suffisamment longue pour assurer une transition douce vers les nouvelles normes ».
Suivant ces normes, la forme « prédominante » de capital de première catégorie (Tier 1) doit être l’action ordinaire, tandis que les dispositions actuelles autorisant l’incorporation en Tier 1, à hauteur de 15%, de valeurs mobilières hybrides, ayant une composante de dette, seront progressivement éliminées.
Les Etats-Unis souhaitaient qu’on conserve ces dispositions, à la différence des Européens.
Suivant un rapport remis pour consultation, le comité, composé des autorités de tutelle bancaires de plus de 20 pays, estime que les banques pourront détenir un pourcentage minimal de 2% de capital en actions ordinaires en contrepartie de leurs actifs à risque.
Les banques seront assujetties à une charge en capital pour toute perte valorisée à la valeur de marché associée à la détérioration de la qualité de la signature d’une contrepartie.
Parmi ces nouvelles dispositions figurent aussi celles qui doivent encourager les banques à développer leurs fonds propres quand les temps sont propices afin de pouvoir compter sur eux dans les mauvais jours et celles qui fixent des normes de liquidité minimales pour les banques qui ont une envergure internationale.
http://www.tradingsat.com/marche-financier-137078.html
Les banques mutualistes (Crédit Agricole, Natixis, Dexia, …) ont fortement chuté suite à cette nouvelle du fait du retraitement potentiel des CCI (certificats coopératifs d’investissement). Le Comité de Bâle entend dans ce cadre exiger des banques que les actions ordinaires soient la forme prédominante de leurs fonds propres.
Dans une note, les analystes de Credit Suisse estiment aussi que les normes proposées par le Comité de Bâle seront plus pénalisantes pour Crédit agricole SA, véhicule coté du groupe mutualiste Crédit agricole, et pour Natixis, filiale à près de 71% de la banque mutualiste BPCE (Banque populaire-Caisse d’épargne).
« La déduction des participations dans des institutions financières des fonds propres equity tier one est potentiellement une mauvaise nouvelle pour Natixis et Crédit agricole en raison de leur structure spécifique qui permet à l’entité cotée d’avoir 20-25% du réseau de banque de détail », écrit Credit Suisse.
Quelques chiffres : pour le Crédit Agricole SA, les fonds propres calculés passeraient de 30 milliards à 11.8 milliards avec la nouvelle réglementation (si elle était adoptée).
De même pour Natixis qui passerait de 13.4 à 5.8 milliards d’euros avec les futures normes.
http://www.dailymotion.com/video/xbjxut_christophe-nijdam-18-decembre-2009_news
Cela fait donc environ 26 milliards de fond propres à trouver rapidement rien que pour ces 2 banques en cas d’adoption des nouvelles normes.
Voir aussi cette analyse en juillet dernier sur les besoins en fonds propres estimés à l’époque en raison de l’impact de la crise.
http://www.challenges.fr/forums/argent/le_stress_test_des_banques,20090709121843271.html
Natixis vient de remercier Jean-Marc Moriani, patron de la BFI, juste 7 mois après sa nomination. La banque prévoit de nommer «prochainement» un nouveau patron de préférence extérieur à la banque.
Pour finir, Natixis vient d’annoncer la mise en vente de sa filiale Coface après une recapitalisation de 150 millions d’euros.
Natixiset Société Générale manquent de fonds pour ratios de Bâle
Selon une étude de Royal Bank of Scotland, Natixis et Société Générale (SCGLY) manqueraient respectivement de 2,8 et 4,6 milliards d’euros pour satisfaire aux exigences en fonds propres définies par le comité de Bâle, rapporte mardi le site d’information Wansquare.
Le ratio Tier-1 de Natixis atteindrait cette année 7% contre les 8,9% requis, tandis que le ratio « common equity Tier-1 » de Société Générale ressortirait à 6,9% en 2012, alors qu’il devrait être fixé à 8%, poursuit le site.
http://www.investir.fr/infos-conseils-boursiers/infos-conseils-valeurs/infos/natixis-soc-gen-manquent-de-fonds-pr-ratios-de-bale-197565.php
merci El Gringo pour ces infos, d’autres mauvaises nouvelles également pour la SG, j’essaie de retrouver