PIGS…

Images L’Espagne, le « modèle » a du plomb dans l’aile (dommage, ces prochaines années, on aurait pu s’y loger facile).
L’activité principale, le saint tas de brique est devenu plutôt « El campo santo », le déficit extérieur atteint les 10 % du PIB, et on amuse la galerie : le déficit des comptes publics atteindra 6 % en 2009 avant de redescendre en 2010 à 3 %.
Bon, c’est bien, mais personne n’explique comment le déficit redescendra en 2010.
Sans doute sous l’action des pélerinages, neuvaines, prières, cierges, processions, etc…
Bien entendu, les prévisions de déficits brillent par leur modestie.
A la manière espagnole, les ibériques pourront toujours rentrer dans les ordres pour assurer le gite et le couvert (on y mange et boit bien et l’immobilier ne manque pas).

Pour ce qui est du petit voisin portugais, le vent y est mauvais aussi.
Le secteur automobile -en crise- y contribue à 15 % du pib.
Pays de classe moyenne inférieure, appauvrit par plus de 270 ans de libéralisme économique intégral et de monnaie forte, il avait timidement rattrapé une partie de son retard après 1974.
L’intégration à la construction européenne, particulièrement la période barroso (incompétent notoire, recyclé à Bruxelles et atlantiste extrémiste), l’a fait retombé dans les errements antérieurs.
Pendant longtemps, le pays s’est contenté d’exporter sa population, l’échange de vins portugais contre du textile anglais l’ayant maintenu dans le sous développement. Seuls, les destinations avaient changées. Le Brésil d’abord, un petit peu l’Afrique, après l’union européenne.
Pour dépeindre la situation économique, le cout de la vie y est le même qu’en France et le salaire bien inférieur.
On voit donc, dans ce pays, le dernier cercle de la zone euro, dans une situation similaire aux pays de l’est : salaires bas, endettement chronique et généralisé, travail au noir…
Bien entendu, la dette a les deux mêmes causes que partout ailleurs : immobilier et automobile.

Mêmes causes, mêmes conséquences.

Mercredi 14 janvier 2009

(6 commentaires)

  1. A ajouter également les produits blancs (venus d’allemagne), signes de richesse et d’un statut de famille bien équippée. Cela a pesé et pèse encore sur l’endettement des ménages allemands qui restent très endettés alors même qu’ils n’ont pas connus de bulle immo dans les années 2000…

  2. On pourrait dire qu’ils ont été épargnés par la bulle immo grace à leur endettement précédent…

  3. au portugal le ckrach immobilier est là depuis 3 ans minimum.de nombreux chantiers sont arretés depuis cette date.l’endettement est surtout grave pour l’automobile,en effet au portugal les voitures coutent 50% plus cher qu’en france(merci les taxes).les carburants sont plus chers qu’en france.les gens achetent des voitures à 2 places pour eviter les subprimes. bien que le portugal soit dans l’union européenne il faut payer de grosses taxes d’importation sur tous les véhicules qui entrent quel que soit leur age.en france rien à payer pour un véhicule en provenance de l’union européenne,si le véhicule a plus de 6 mois et 6 mil kilometres.sinon la crise au portugal ça devrait aller,les gens là bas sont courageux.il reste beaucoup de portugais qui produisent des richesses réelles avec leurs mains.pas comme les anglais ,les rois des formules mathématique et algorithmes bidons qui ne sont que du mauvais vent qui ne sert à rien.en effet le bon vent fais tourner les éoliennes et avancer les voiliers.le mauvais vent sent le pet.je sais vous me direz que le pet ,c’est du methane(energie renouvelable) mais il y a aussi le sulfure d’hydrogene(qui sent mauvais et provoque des pluies acides).viva le bacalhau(morue,c’est à du cabillaut séché)désolé pour les anglais mais le meilleur joueur de football au monde cette année,joue à manchester c’est vrai.cependant ce joueur est christiano Ronaldo :le portos.

  4. L’avantage c’est que pour quelquées années on arretera de nous poper l’air avec les soit disant modeles UK, USA, PIGS et les BRIC… c’est vraiment nous prendre pour des abrutis que de dire c’est génial chez eux car le taux de croissance est miraculeux… le taux de croissance ne veut rien dire, et c’est même un indcateur négatif car il indique une augmentation de la transformation de ressources naturelles en ordures… la « croissance », et même l’emploi, ce ne sont pas des indicateurs pertinents! Et quand bien même ce serait le cas, on est pas obligés de faire pareil que les voisins!

  5. Le titre BANK OF AMERICA CORPORATION en baisse de + de 40 % depuis le 1er janvier. C’est pas mal non ?
    Vive la crise

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