France 24 pose la question : La Chine peut elle sauver la croissance ?
En fait, à l’heure actuelle, la Chine pense surtout à sauver ses fesses.
Le « marché chinois » est mythique. 1000 millions de miséreux, 250 vivant un peu mieux, un pays « économique » de 50 millions de personnes dont 15 vivants comme en occident.
Importations et exportations chutent lourdement.
La production va encombrer un marché local qui n’en a que faire. La part des salaires dans la valeur ajoutée est passée de 52 à 40 %. Maintenant, c’est trop tard.
COMME TOUT LE MONDE, la Chine va connaitre sa dépression. Elle y aura aussi une dimension énorme.
La dette du Royaume-Uni ne vaut pas celle du Mac Donald. La £ a été ravalée au rang de devise exotique. Jolis billets, mais sans plus.
Aux USA, les mauvaises nouvelles s’égrènent et la glas sonne pour :
– BOA, qui va supprimer 35 000 emplois sur trois ans. En réalité, ce sera plus.
– « Novembre a été un mois terrible. Décembre jusqu’à présent a été assez terrible, pire qu’on s’y attendait « . Nous dit Morgan Chase.
Le plan de sauvetage des constructeurs automobiles bute sur la questions des salaires. Trop chers disent les millionnaires du sénat. Les salaires, c’est 10 % du prix d’une automobile.
La Maison Blanche, prenant la mesure du risque, veut, cette fois, recourir au plan Paulson.
Le risque US, désormais, c’est celui d’un effondrement économique, global, complet et sans appel.
Note joyeuse : Christine Lagaffe a la solution : « Tous ensembles, tous ensembles, OOOUUAIS… »
Nouvelle de Grêce : l’avocat -très médiatique- du policier meurtrier a eu de la chance. Son bureau seulement a été dévasté. Il aurait rencontré la foule, il aurait inauguré une lanterne.
Pour ceux qui n’aurait pas compris, le prix de l’immobilier, le nombre de transactions est fruit de la situation économique globale. Maintenant, elle est loin d’être bonne. La situation politique, non plus.
Samedi 13 décembre 2008