Branle-bas de combat dans le secteur des télécoms.
L’équimentier canadien Nortel a annoncé jeudi qu’il risquait d’être expulsé de la Bourse de New York.
Motifs invoqués pour ce faire : le cours de son action a coté moins de 1 dollar au cours des 30 derniers jours, ce qui s’avère contraire aux exigences de valeur minimale.
Nortel dispose désormais d’un délai de dix jours pour notifier qu’il a bien l’intention de remédier à cette situation et d’un délai de six mois pour ramener le cours moyen de ses actions ordinaires au-dessus de la barre de 1 dollar.
Nortel a indiqué dans un communiqué avoir été avisé par la Bourse qu’il « manquait à l’une de ses exigences (…) du fait que le cours de clôture moyen des actions ordinaires de la société avait été inférieur à 1 dollar par action pendant les 30 jours de Bourse consécutifs se terminant le 9 décembre 2008 ».
A la suite de cette annonce, l’action Nortel cédait 1,13% à la Bourse de New York, à 0,40 dollar à 19H42 GMT.
Nortel a précisé que si « le cours de clôture moyen ne s’améliore pas de manière suffisante », il « pourrait étudier la possibilité de présenter une proposition à ses actionnaires visant le regroupement de ses actions ordinaires en circulation » à l’occasion de son assemblée annuelle, au printemps 2009.
En décembre 2006, l’équipementier avait déjà fusionné ses actions selon une proportion de dix pour une, afin d’en rehausser la valeur.
Nortel a démenti cette semaine des informations du quotidien Wall Street Journal selon lesquelles il a commencé à envisager une procédure de faillite pour se protéger de ses créanciers si son plan de restructuration devait échouer.
Un porte-parole a confirmé que plusieurs conseillers juridiques avaient été embauchés mais qu' »aucune procédure de faillite n’est imminente ». «Nous demeurons concentrés sur nos objectifs de réduction des coûts annoncés le 10 novembre», avait-il alors ajouté.
Suite à cette rumeur, le titre avait dégringolé de 23 % à 49 cents à la Bourse de Toronto.
Le journal de New York citait une source proche du dossier, qui évoque également la possibilité que Nortel demande de l