Depuis 30 ans, on nous ressert la même histoire. Les inégalités sont nécessaires à la bonne marche de l’économie, même si elles créent des problèmes sociaux.
1929 et 2007/2008, aboutissent à la même constatation, l’explosion des inégalités tue l’économie. Le « ruissellement Reaganien » ne s’est pas produit.
Les pauvres n’ont aucun besoin des riches, mais les riches ont besoin des pauvres.
Je me rappelle une caricature, on voyait un clodo faire la manche à une grosse voiture. Il lui disait « je n’ai rien », et l’autre répondait : « Faites comme moi, je dois tout »…
A. Juppé nous sortait pour une entreprise qu’il voulait brader que Valeur d’actifs – dettes, elle valait le franc symbolique.
Aujourd’hui, on s’aperçoit que c’est le cas de beaucoup de milliardaires, en état de cavalerie chronique.
Tels les faillites bancaires dans la France de Louis XVI.
Les oligarques russes, saoudiens, chinois, etc, sont finalement de grands miséreux et des passe-lacets. Ils ne vivent que par la manipulation.
Aujourd’hui, comme dirait la chronique agora, il est minuit, le bal s’arrête, les carrosses se transforment en citrouilles, les habits en haillons, les serviteurs en rats.
« Alors que 70 % du PNB est tributaire de la consommation des ménages, comment les travailleurs vont-ils pouvoir maintenir leur niveau de consommation alors que leurs salaires relatifs baissent ?
Ce problème naît de la fonction économique paradoxale que l’on exige des salariés de la classe moyenne: d’abord, ils doivent être des travailleurs «raisonnables» et «lucides» et se contenter de bas salaires ; ensuite, ils doivent être des consommateurs rapaces et avides, de véritables bêtes de magasinage toujours prêtes à dépenser « .
– Note : l’auteur est Québécois et magasinage se traduit en « shopping »-
Et l’auteur de continuer :
« La crise financière actuelle paralyse les marchés du crédit, ce qui détruit l’articulation entre la surproduction et la surconsommation. «
Exit donc les marchés reposant sur le crédit, à savoir automobile et immobilier, en attendant les autres. Ces salauds de pauvres se rabattent sur ce que permet leur salaire (pas grand chose).
La solution ? Pas dans : « les politiques habituelles de libre marché, de déréglementation, de privatisation et d’allègement fiscal pour les grandes compagnies sont toutes vouées à l’échec. Elles ne font qu’accentuer les inégalités qui sont à la base du problème. » On a besoin, d’augmentations de salaires, de réglementation, de fin du libre échange.
Quand aux propos qui se veulent savant sur la dette, les excédents des pays producteurs, ce ne sont que billevesées. La plupart des excédents sont tombés dans un trou noir, la dette se monétise en douce, et il n’y a qu’une valeur, c’est le travail.
Les montants, phénoménaux ressemblent plus à des abstractions mathématiques qu’à des réalités.
Le respect des règles du jeu actuel, est appelé à ne plus perdurer très longtemps.
Lundi 1° décembre 2008
La monétisation de la dette et « Bernie l’héli », à fond la caisse :
http://www.dollardaze.org/blog/?post_id=00523
A propos des inégalités …
Un célèbre écrivain du XIX, non citable ici, a écrit fort justement :
« Les millionaires sont comme des fleurs dans un paysage, il en faut quelques-uns; ils permettent aux industries de luxe de se développer et ils ont leur raison d’être. »
Le capitalisme, le progressisme ne serait-ce que technique induit des inégalités. Mais elles devraient être marginales. Et faire que chacun bénéficie des progrès au bout du compte (portable, internet, etc.).
Il est injustifiable moralement et économiquement que quelqu’un gagne plusieurs centaines de fois le salaire minimal. Dire que la droite (une certaine droite) voudrait supprimer ce salaire minimal. Donner le même salaire (une certaine gauche) à tous est aussi suicidaire pour une société.
On en revient à l’Etat et comment NOUS nous le définissons et quelles règles, lois NOUS voulons, devons imposer, respecter.