En France, pour résumer, la demande s’écroule, dans des proportions de – 50 %, et les prix se maintiennent encore, ou baissent légèrement. les vendeurs n’ont pas appréhendé la réalité.
Le montant de la baisse qu’ils devront accorder pour vendre, sera carabiné.
Le constat est le même partout, que ce soit un constat général, ou local.
Dauphiné libéré : chute.
Lyon mag (vous savez, cette ville tellement pétée de riches qu’elle ne savait pas où les mettre) : chute.
Et on pourrait faire le tour de France…
Le constat est le même d’un bout à l’autre, avec en prime, la carte de Latruffe, parue dans « Marianne » des licenciements et fermetures.
C’est le couple investissement-consommation (et donc salaires) qui fait fonctionner une économie.
Le blocage des salaires a fini par bloquer le marché le plus dépendant de l’endettement, l’immobilier, ensuite il bloque l’automobile, faisant ressortir tous ses problèmes et tares : marché oligopolistique, déphasé, orgueilleux et aristocratique, firmes trop bonnes courtisanes (lobbyistes), mais désormais bien piètre techniciennes et stratèges à l’image de C. Goshn, déplorables.
Mais bon, on est rassuré. Nicolas le petit, souhaite que le prix de l’immobilier baisse. A mon -humble- avis, il va être satisfait, bien au delà de ses exigences.
Lundi 1°décembre 2008
Non, la ville qui est pété de riche c’est Paris ou Neuilly….
je faisais allusion à un article de lyon mag, dont j’ai parlé il y a quelques jours. C’était railleur.
Investissement.
Voici une donnée tellement ahurissante que je me demande si l’info est valable sur le nouvel obs de la semaine (4 pages sur un bilan eco de la crise): l’introduction en bourse de nouvelles sociétés en France a attiré 54 Millions d’euro depuis le début de l’année. A la même date, l’année dernière nous en étions à 3.4 Milliards d’euro…L’auteur enfonce le clou en écrivant que, calcul fait, c’est 60 fois moins, il n’y a donc pas d’erreur d’indice ou de coquille. J’avoue que si ce montant est correct l’ampleur du crash est bien au delà de ma compréhension de cette crise systémique.
Les dépenses des américains lors du Black Friday ont augmenté de 3% par rapport à 2007.
Moins d’argent pour la maison et la voiture, c’est plus d’argent pour la consommation.
Si le petit nicolas veut que les prix baisse, ses associés ont du lui dire que le marché immo allait réellement s’effondrer et qu’il y avait moyen de passer pour un super héros qui à lui seul avec ses pouvoirs magiques fait baisser les prix, oh grand sauveur!!! lol
en effet, cela demande verification, mais serait dans l’air du temps
Et si la croissance de demain, c’est à dire d’après la catastrophe prévisible, était basée sur l’absence de loyer et logements gratuits?
cout des loyers en 1945 : 1.5 % du pib…
A adnstep,
Moins d’argent, c’est … moins d’argent.
A toutes fins utiles, les prix lors du Black Friday baissent de 70%.
Tout l’argent se fixe donc à ce moment.
Cela montre l’extrême limite à laquelle sont arrivés nombre d’Américains. On connaît la suite, malheureuse.
« cout des loyers en 1945 : 1.5 % du pib… »
Merci et aujourd’hui?
aujourd’hui, on compte même le loyer -fictif- que l’on se paie à soi-même dans le calcul du pib. Donc, c’est au minimum, dix fois plus.
Merci.
Effectivement, c’est énorme.