Les cours du blé, du maïs et du soja ont affiché royalement leur troisième semaine de progression consécutive sur le marché à terme de Chicago.
Si les échanges s’avèrent peu nombreux, les investisseurs demeurent inquiets quant au niveau de production au Brésil, en Argentine et aux Etats-Unis.
Pour rappel, les prix étaient tombés début décembre à des niveaux plus vus depuis plus d’un an.
Selon les analystes, cette hausse est avant tout liée aux conditions météorologiques. La sécheresse perdure en effet au Brésil et en Argentine, deux importants exportateurs de soja et de maïs. Pendant presque 15 jours, les températures se sont affichées au-dessus des 30°C en novembre sur la région de Cordoba, en Argentine. Ces températures chaudes couplées à un très faible taux d’humidité ont desséché les terres à un rythme alarmant.
Dérèglement climatique « aidant » ? Aux Etats-Unis, au contraire, la neige et le gel ont frappé le centre du pays, où les semis de blé sont particulièrement vulnérables.
La demande américaine quant à elle ne faiblit pas. Le soja américain a bénéficié pour sa part d’importants achats par la Chine, qui a représenté ces dernières semaines plus de 90% des exportations des Etats-Unis en oléagineux.
Vers 16H00 GMT (17h00 HEC) vendredi, le contrat de maïs pour livraison en mars valait 4,12 dollars le boisseau contre 3,8075 dollars sept jours plus tôt. Le contrat de blé à échéance identique montait à 6,00 dollars, contre 5,6325 dollars le boisseau une semaine auparavant. Le contrat de graines de soja pour livraison en mars s’échangeait à 9,58 dollars, contre 8,7250 dollars.
Selon les analystes du marché, ce regain ne doit cependant pas occulter la tendance générale à la baisse des cours, liée à une surabondance de l