Les cours du coton ont encore reculé cette semaine à New York, leur chute vertigineuse ne semblant pas vouloir prendre fin à l’heure actuelle. Ils sont même tombés à un plus bas depuis plus de six ans.
Raison majeure d’un tel phénomène : une réduction importante de la demande liée à la sinistrose qui a envahi l’économie mondiale.
Les prix du coton ont touché de nouveaux plancher au cours de la semaine écoulée, atteignant à New York des niveaux qui n’avaient plus été observés depuis juin 2002. Néanmoins, à l’image des indices vedettes de Wall Street jeudi, les prix ont rebondi sur ces plus bas.
Certains analystes font ainsi prévaloir que les prix du coton ont été écrasés vers le bas depuis six mois, laissant ainsi une large place pour une correction des prix.
L’ensemble du marché des matières premières agricoles reste quant à lui toujours vulnérable à la baisse. Depuis l’éclatement de la crise, son évolution suit celui de la Bourse, ce qui ne lui a guère « profité » cette semaine.
Selon le rapport de novembre du ministère de l’Agriculture américain, la demande de coton continue de baisser dans le monde alors que les conditions économiques se détériorent, tirant les prix vers le bas. « Les prévisions pour la consommation mondiale ont chuté de 6% depuis juin », en grande partie à cause de la baisse observée en Chine, explique le rapport de l’USDA.
Vers 16H30 GMT, le contrat pour livraison en décembre s’échangeait à 41,62 la livre, contre 42,07 cents la livre vendredi dernier. Le contrat à échéance en mars, prochain contrat de référence, était à 42,04 cents.
L’indice Cotlook A, moyenne quotidienne des cinq prix du coton les plus faibles sur le marché physique dans les ports d’Orient, valait 53,15 dollars, contre 56,40 dollars vendredi dernier.