Il est où, le banquier ? II

Change Je remercies les internautes travaillant dans la banque pour leurs interventions. Ils permettent de préciser certaines choses.
Tout d’abord, l’un reconnait que c’était le laxisme qui prévalait, et que cette période est finie. le passage de l’un à l’autre, est effectivement un mouvement de restriction. Il n’est pas neutre, en effet de passer d’une gestion prudente à une gestion débridée, puis de revenir à l’antérieur. Il eut été préférable de rester prudent. La phase d’ouverture a eu des effets intenses, et des conséquences irréparables.
Les encours de prêts progressent encore disent ils. Mais ils n’ont plus de demandes. Ils n’ont donc aucune raison de rejeter.
Il y a quand même, dans les affirmations, un côté qui me chagrine. Les encours progressent, sans demandes ?

Mais, peu importe finalement, que ce soit le résultat d’une politique délibérée, OU une conséquence de l’orgie de crédits précédente.
Dans un cas, comme dans l’autre, c’est la banque qui est responsable. Responsable d’avoir permis des prix stratosphériques, responsables, dans certains pays de l’écroulement d’autres pays.
Les pays à bas taux d’intérêts : USA, Suisse, Japon, voient leurs devises s’apprécier notablement. Choses paradoxale, direz-vous ? Pas tellement, les techniques de « Carry-trade » (s’endetter dans une devise, pour placer dans un autre pays) expliquent cela. Ou plutôt le débouclage du carry-trade.
On se rue sur les dollars, francs suisses et Yen, pour rembourser ses dettes, contractées dans ces monnaies.

Les industries manufacturières américaines, suisses et japonaises, vont crever comme des mouches. Merci les potes banquiers. L’industrie est en train de s’effondrer, partout dans le monde. Sans industrie, pas d’immobilier, du moins, de l’immobilier à prix très doux. Par contre, pour le reste, je suis bien d’accord. Je subodore une manoeuvre du patronat (se plaindre de n’avoir pas de concours bancaires), pour faire pression sur le gouvernement.

Samedi 1°novembre 2008

(2 commentaires)

  1. J’imagine que c’est ce que dit ce nul de Laurent Vauquiez sur le site du point : http://www.lepoint.fr/actualites-politique/wauquiez-des-entreprises-profitent-de-la-crise-pour-licencier/917/0/287612
    Mais la naïveté (la bêtise) vient de haut. Parler de « contrat moral » avec les banques. Comment peut-on être aussi stupide? Pendant ce temps, on licencie, on délocalise … Et les conseillers de Nicolas Sarkozy seront augmentés de 20% après 27% l’année dernière.
    Pourquoi se gêner?

Les commentaires sont fermés.