« Inquiets, amers, mais pas surpris ! »
Cet article du « Monde » montre la réaction de français devant la crise.
La réaction de l’agent immobilier est significative d’un blocage : « Bien sûr, j’ai le temps de discuter… puisque je n’ai plus de clients »…
Plus de vente depuis quelques semaines, vie sur l’épargne accumulée, en attendant l’état-providence.
L’euro a contribué notablement à la hausse pour lui, le repère étant la partie de Baby : de 1 Franc à 0.5 centimes d’euros, plus de 3 fois plus.
Le mécanisme psychologique est à l’oeuvre, on ne change pas les repères dans la tête des gens aussi vite que la monnaie.
Malgré toute la force de la propagande accumulée, le système n’avait jamais réellement convaincu en France.
« Ce qui se passe, c’est le revers de la médaille, ils ont épuisé leur système. Ils sont allés trop loin, notamment avec tous ces revenus indécents « … Pour les uns les douceurs, pour les autres la retraite à 70 ans.
En attendant, dans le quotidien, c’est le réalisme qui l’emporte. L’immobilier comme valeur d’usage, l’état providence pour tout les jours. Le reste s’est envolé.
Quand à la retraite à 70 ans, elle témoigne d’un état d’esprit de classe. Décidée par des gens dont le rapport au travail n’est plus que très lointain, s’il a jamais existé, il restera une curiosité. En effet, je vois très mal des employeurs acceptant de trainer des salariés de 65 à 70 (le sénat, seule maison de retraite, voire MAPAD où l’on vous paie pour y être faisant exception).
Quand aux mesures annoncées, elles vont aggraver la crise jusqu’au point de clash. Pour Roubini, elle sera en U au minimum (2ans), absolument pas en V, avec une grande chance d’être en L.
On mesure donc le déphasage des autorités actuelles, que ce soit sénat, assemblée, commission européenne, voulant imposer les OGM… Autre signe du déphasage, la loi sur le téléchargement. Elle démontre que les chambres n’y connaissent absolument rien et qu’elles en sont encore au 19°siècle…
Dimanche 2 novembre 2008.
Tout à fait d’accord. D’autant plus que l’intervention récente d’Yves Cochet à l’Assemblée montre le décalage total de ces « élites » avec la réalité concrète : http://www.dailymotion.com/relevance/search/Cochet/video/x72l32_crise-yves-cochet-groupe-gdr-verts_news
Qu’on soit intéressé par la thèse de la décroissance ou non, ce discours a le mérite de poser officiellement quelques problèmes fondamentaux à régler d’urgence. Bien sûr, la crise immobilière n’est qu’un symptôme parmi d’autres.
A quand « La macroéconomie expliquée aux enfants (et aux parlementaires) », cher Patrick ?
pour les enfants, ça serait facile, mais pour les parlementaires, vous savez à cet âge, c’est difficile…
aujourd’hui je sais pas, mais en peu avant le passage a l’euro, c’etait 2F la partie, voire 5F pour 2 parties.
quand j’aurai de la place chez moi j’en acheterai un, car ca a enormement baisse.
C
L’économie parallèle ou « marché noir »reprend du service dans les milieux ruraux(ou elle n’avait pas disparue)dans une proportion importante.Cette économie locale échappe aux grands groupes industriels agroalimentaires et aux grandes surfaces.Non comptable,elle participe à sa façon à l’agravation de la crise en diminuant le PIB,mais c’est peut etre un leur!L’activité entourant ce commerce va peut etre rétablir un tissu social mis à mal par la mondialisation et les monopoles de productions générés par cette crise.Doit on y voir une étincelle d’optimisme?Le commerce local doit il etre favorisé?