Sans chemise, sans pantalon…

Quand c’était Carlos qui chantait, c’était plutôt la joie de vivre, là, le monde qu’on nous a concoté, c’est :
– les retraites -par capitalisation-, le néant assuré (si on a, bien sûr la possibilité de se créer une épargne),
– le logement, on a vu ce que cela devenait,
– pour les soins de santé, les Zétazunis sont ENCORE plus mûrs pour devenir ENCORE plus n’importe quoi : les médecins dégagent même ceux qui ont une assurance privée, ils ne sont pas assez rentables.
Pour l’accès au toubib, il faut payer le forfait de 4500 $ par an.
Dans ce contexte, bien sûr, les affrontements vont être tentant pour récupérer de l’argent sur les budgets militaires, que les biffins, aimeraient bien entendu, sanctuariser. (l’argent, c’est pas pour les pauvres, sinon, ils en auraient).

Il y a gros à parier que les affrontements (à l’arme lourde) vont se faire entre les partisans de l’évolution et ceux du statu quo ante, dans les trois pays les plus militarisés du monde, France, Grande-Bretagne et USA.
Pour ce qui est des fonds de pensions, il est bon de rappeler la genèse des retraites en France. Le cadre a été fixé en France, par les lois Laval, dans les années 30. Auparavant, la retraite n’était pas considéré comme une priorité, ni même comme une revendication par les salariés, c’était considéré comme un attrape-couillon de première classe.
la déconfiture des ROP (retraites ouvrières et paysannes), la déconfiture des rentiers dans l’après première guerre mondiale, avait rendu les gens extrêmement méfiants. ( A quoi bon ?)

D’ailleurs, cela va être l’époque de l’à quabonnisme : épargne qui fond, fonds de pensions, pareils, immobilier en déshérence, où rien, absolument rien ne vaudra rien, sauf le travail : c’est Nicolas qui va être content.
Sans chemise et sans pantalon, n’est ce pas le meilleur chemin pour le sans-culottisme ?

Jeudi 30 octobre 2008