Les derniers évènements, même la flambée -temporaire- des bourses, du dollar, du yen et du franc suisse, font penser à une déroute.
A l’image de cette « victoire française » en Afghanistan, où on abandonne le matériel à l’ennemi, à l’image de ces « offensives » républicaines espagnoles qui ne reculaient « que » de quelques kilomètres.
Le débouclage des positions, le rapatriement des capitaux, tout cela, c’est du déjà vu, en 1997. La déroute asiatique avait gonflé les voiles en occident.
Les pays de l’est européen voient leur économie s’effondrer, les unes après les autres. La Hongrie est bien mûre, avec toutes les tares occidentales : bulle immobilière, absence d’épargne, ménages en déshérence. 25 milliards désormais lui sont consacrés. L’endettement extérieur dépasse le pib, mais soyons sans crainte, cette dette ne sera jamais remboursée.
Les réserves, les garanties, les placements des pays les plus riches s’estompent. Ceux-ci s’évaporent littéralement, sans aucune utilité.
Mieux, ils vont recevoir de plein fouet la crise sociale et économique.
les économies qui s’en sortiront le mieux sont celles qui ont une cohérence interne, pas les pays flambeurs et trop spécialisés.Après une crise, le redémarrage commence TOUJOURS par le centre (Braudel), c’est toujours dans le centre que la crise est la plus profonde et la plus vite passée. On verra donc, où se situe, désormais, le centre.
L’activité en Europe se contracte et se contracte le marché immobilier. Les taux des prêts sont en dessus de 5.2 % désormais, le crédit à taux variable n’existe plus (1 % des prêts contre 21 %), mais cette donne est, en elle même peu parlante, si l’on n’y joint pas la contraction du montant des prêts, et de leur nombre.
En nombre, ils diminuent d’un quart, en montant, ils diminuent aussi, les prêts sans apports sont rejetés.
Les mansuétudes des autorités pour les banques seront sans effet, d’abord par ce que l’on ne peut pas relancer le marché du crédit, ensuite parce qu’elles captent les douceurs à leur profit.
Nicolas n’a rien compris. Il dit que les salariés vont trinquer. C’est justement en les protégeant, qu’on sortira de la crise.
Qui a peur de perdre son emploi, ne s’endette pas. Après Renault et Peugeot, c’est au tour d’ArcelorMittal de fermer ses usines.
Le marché de l’emploi va donc faire que la distribution de crédit immobilier va encore chuter, entrainant le marché immobilier dans sa chute, et en en faisant un repoussoir.
La Bérézina fut, officiellement une victoire française. Mais, avec ce genre de « victoire », on ne va jamais très loin.
Jeudi 30 octobre 2008
Tu dis : « Après une crise, le redémarrage commence TOUJOURS par le centre (Braudel), c’est toujours dans le centre que la crise est la plus profonde et la plus vite passée. On verra donc, où se situe, désormais, le centre. »
Peux-tu m’indiquer dans quel livre ce trouve cet citation ou dans quel livre Braudel développe cet idée ?
il s’agit de : civilisation matérielle economie et capitalisme Xv° XVIII°siécle, dans la partie sur le déclin d’Amsterdam.
La ville centre de l’économie monde est la première à déclencher le mouvement de krach, et la première à en guérir vraiment.
Les périphéries en crise stagnent beaucoup plus longtemps (cas du Japon), sans pouvoir réellement s’en sortir.
Cela se précise:
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2299
Tiens,je ne savais pas , la société générale est la deuxième banque en Roumanie:
« Euromoney précise aussi que le Groupe Société Générale a su pleinement exploiter son autonomie, mettant en pratique une stratégie fondée sur les revenus récurrents assurés par l