Alors que la crise – tant économique que financière – a lancé une nouvelle attaque ce lundi sur la Bourse de Paris, l’euro débute la semaine on ne peut plus mal.
Raisons d’une telle dégringolade : des craintes on ne peut plus persistantes de récession et l’action des fonds qui en rapatriant ce qui peut être encore rapatrié soutiennent le billet vert.
La monnaie européenne a touché lundi vers 08H30 GMT (09H30 à Paris) un plus bas à 1,2367 dollar, passant pour la première fois depuis le 26 avril 2006 sous 1,24 dollar.
L’euro connaît une volatilité importante sur le marché des changes, avec des variations de plusieurs cents en quelques heures.
La sermaine dernière, la monnaie unique avait été déjà la victime d’un irrésistible décrochage par rapport au dollar, perdant 2 à 3 cents par jour. Depuis son record du 15 juillet dernier, à 1,6038 dollar, l’euro n’a cessé de reculer et a perdu près d’un quart de sa valeur.
Les autres monnaies suivent la même tendance sauf le yen qui montre au contraire une solide résistance, confirmant son attrait de valeur-refuge.
Certes, le gouvernement japonais a dévoilé un nouveau paquet de mesures anticrise, mais ce dernier ne semble avoir eu aucun effet sur les marchés. La Bourse de Tokyo a terminé à son plus bas depuis 26 ans, tandis que le yen ne changeait guère de position.