Tous les secteurs semblent désormais touchés par la crise économique qui devient aussi concrète et impactante que la crise financière. Après le secteur automobile c’est au tour de l’informatique de suivre la cadence infernale.
Le titre Steria s’effondrait ainsi lundi matin à la Bourse de Paris, cette dégringolade fait suite à l’annonce faire par le groupe français de services informatiques de révision à la baisse son objectif de marge opérationnelle pour 2008 tandis que s’opére actuellement un changement dans la direction du groupe en France.
A 11H50 (10H50 GMT), le cours du titre réalisait une chute vertigineuse de 16,94% à 8,68 euros, le marché plongeant quant à lui de 6,24%.
Steria anticipe pour l’ensemble de l’exercice 2008 « une marge opérationnelle consolidée à 7,5% à comparer au consensus de prévisions actuel d’environ 7,8% ».
Le groupe avait fait état en août dernier de prévisions de taux de marge opérationnelle pour 2008 « proche de l’objectif de 8%« , alors qu’il prévoyait auparavant un taux « au moins égal à 8%« .
Dans le même temps, la société a annoncé que François Enaud, actuel PDG et gérant, « assurera temporairement la direction générale de la France à compter du 27 octobre ».
Conséquence de la poursuite des problèmes rencontrés par la société en France, le directeur pour cette zone, François Mazon, a été remercié et remplacé temporairement.
La SSII explique quant à elle que le changement d’organisation en France vise « à accélérer les bénéfices issus du programme de transformation initié en 2007, à améliorer les synergies internationales et à assurer une amélioration sensible de la rentabilité de cette zone en 2009 grâce à la mise en oeuvre d’un plan d’actions immédiat ».
Si l’on en croit les analystes du marché, ce profit warning et le changement à la tête de Steria France confirment que les difficultés de la filiale française ne sont pas terminées.
Il est vrai que subsistent des inquiétudes liées à la fin de l’intégratrion de Xansa (groupe britannique dont l’acquisition a été conclue en octobre 2007), alors que l’économie britannique est entrée en récession au troisième trimestre.
Le nouveau groupe compte 19 000 collaborateurs, dont plus de 5 000 en Inde, dans 16 pays. Au 31 décembre 2007, le chiffre d
ils n’ont qu’a faire une LBO..
http://econtent.essec.fr/mediabanks/ESSEC-PDF/Actualites/CP_2008/CP_etude_LBO.pdf
Que voulez vous quand nos cons d’elites (Essec, HEC..) sortent une etude avec une conclusion si affligeante et sans reflexion profonde… on est dans la merde… 15 ans de communisme ca se change pas du jour au lendemmain.. de meme pour 15 ans de formation dans les ecoles des elites.. voila pourquoi la crise prendra 5/6 ans mini car en haut y’a que des cons a qui on a bourré le mou de stupidité economique et le pire c’est qu’il y croit.. Normal.. « vous etes les elites » qu’ils leur disent et ca aussi ces cons d’etudiants fils a papa y croit!!
vivement qu’ils vendent leur mere pour combler la dette!!
c’est la chute total on va pas faire un article pour chaque entreprise… on a qu’a faire un artcile sur les dirigeants.. ils sortent tous de la meme boite du meme moule.. c’est par la qu’il faut creser..
pat de po, est-ce que tu pourrais nous expliquer un peu plus en détail ce qui te parait si affligeant dans l’étude de la chaire private equity de l’Essec? A la lecture du communiqué de presse, je n’ai rien trouvé de nouveau, mais rien d’affligeant non plus…
Les meilleures performances de sociétés non cotées avec un fort intérressement de l’équipe dirigeante t’étonnent ?
J’ai du mal à croire qu’une révision de « seulement » +7.8 à +7.5% conduisent à un tel repli. Sans parler du repli de déjà presque 50% depuis début septembre… Il faut à mon avis plus aller chercher du côté des fonds et des vendeurs à découvert.
On en saura sans doute plus lorsqu’on aura un rebond.
Cela fait de années (depuis le debut des années 90) que des dirigeants de banque ou avocat donne leur ressenti sur cette gestion des entreprises par Le LBO.. : « on part dans le mur, car on creer un etat d’esprit de speculation en oubliant que c’est l’homme qui cree de la valeur, mais nos chefs nous le demandent donc on fait »
Donc en effet je vous rejoins, on ne trouve plus rien d’affligeant a tout cela..
Toutes les bulles se sont declenchées par la creation speculative de LBO (La crise internet c’etait aussi cela..)
Je trouve dommage que le communiqué sorti en pleine crise (debut de la crise en 2007) n’essait aucunement de remettre en cause ces approches deviantes du LBO..
Tant mieux alors tout va bien..