(14 commentaires)

  1. Tout va bien, les banques sont solides…
    C’était il n’y a pas si longtemps.
    Bon on va juste injecter 10 milliards mais c’est juste histoire de…
    Sauf que mon Père faisant partie des personnes ayant ses économies à la CE a décidé d’acheter une voiture: 10000 euros. Le quart de son livret A et LDD.
    Mais au guichet, impossible a retirer, il faut voir un conseiller et il peut vous recevoir dans… 15 jours !
    Impossible d’avoir un chèque de banque avant.
    J’y suis retourné avec lui et tout ce qu’on a pu avoir, c’est avancer le rendez vous à demain.
    Alors elles vont bien nos banques ou…

  2. Je m’interroge: s’obstiner à jouer la hausse la semaine dernière, il fallait vraiment etre un ane absolu … Meme un débutant comprend que sans double bottom bien validé, on ne reste pas long dans une volatilité pareille. A part les idéologues de la hausse éternelle genre JDH ou lobourse.com, tout le monde avait compris que dans le meilleur des cas, le CAC était condamné à stagner entre 3200 et 3600 au maximum (et vu la volatilité ambiante, il vaut mieux aller vite pour sortir!). Les traders de la CE sont des crétins, ou bien les bloggers sont-ils devenus très intelligents ?

  3. Ou bien ils ont trop pris Warren Buffet au mot (soyez prudents quand les autres sont greedy, soyez greedy quand les autres sont prudents)?
    ll est quand même étrange qu’ils aient eu l’accord de leur management au milieu d’un tel incendie. Soit ils n’ont rien, rien compris, soit c’est un trophée de baddest management award de la décennie.

  4. Bravo Laurent,
    A mon avis je pense que dans les 3 mois qui suivent ont devrait être fixer sur les indexs. Mais je suis d’accord avec toi il faut empocher et vite sortir du marché. Du coup cela ne diminue pas la volatilité mais cela a l’avantage de conserver la liquidité. Le moindre arrèt sera douloureux a moins que les ordres books a la vente faiblisse. Perso j’attends une réduction de la volatilité avant de rentrer. Je préfere les gros coup plutot que plien de petit.

  5. NATIXIS : un rapport qui n’épargne pas l’Ecureuil
    Loin d’être liée à un «incident de marché» comme le veut le scénario officiel de la Caisse d’Epargne, la perte de 695 millions d’euros sur ses activités de trading serait due à une véritable «dérive» dans la gestion des risques selon un rapport de l’Inspection générale de la Caisse d’Epargne publié par le «Nouvel Observateur». Ce rapport interne de 13 pages, dont l’hebdomadaire a obtenu une copie, évoque «un nombre important de défaillances de contrôle interne», des «alertes ignorées», et une «dérive dans la gestion» qui n’a «pas été perçue à temps».
    Le 15 septembre, un trader chargé des dérivés actions à la CNCE aurait engagé des «montants très importants», pariant sur la hausse des marchés boursiers. Ce, pendant près d’un mois, et sans aucune réac tion de la part de la hiérarchie, malgré le fait que le directeur financier ait été alerté le 10 octobre, toujours selon le document. «Toute la chaîne hiérarchique est défaillante», note le «Nouvel Obs».
    «Au lieu de demander au trader de quitter immédiatement son desk, ses supérieurs continuent de lui faire confiance». Lorsque le jeune homme remet sa démission le 13 octobre, celui-ci chiffre les pertes à «120 millions d’euros». Le débouclage des opérations ne débute pourtant que le 15 octobre pour s’achever le 17. Au total, les pertes s’élèvent à près de 700 millions d’euros.
    http://bourse.lci.fr/news.hts?urlAction=news.hts&idnews=AOT081022_00004618&numligne=0&date=081022

  6. Ne pas oublier que depuis quelques mois, la nouvelle unité de mesure est le Kerviel qui vaut 5 milliards.
    A 0,14 kerviel, on peut parler d’incident.

  7. Pour comparer, il faut prendre en compte la taille des desks. La Salle de marché Dérivés Actions et Indices de SGCIB compte plus de 1000 traders. La CNCE semble beaucoup plus modeste voir même un peu amateur si on songe que la vraie banque d’affaire du groupe est en réalité Natixis.
    Enfin ne pas couper ses positions après de telles pertes (120 millions) est digne de Kerviel qui expliquait qu' »on n’a pas perdu tant qu’on n’a pas vendu ».

  8. Ecureuil: l’AMF enquête sur des produits d’épargne
    L’Autorité des marchés financiers (AMF) a lancé une enquête sur des produits d’épargne commercialisés par la Caisse d’Epargne, baptisés Doubl’ô, qui font l’objet d’une plainte d’épargnants s’estimant lésés, a indiqué jeudi à l’AFP une source proche du dossier.
    Interrogée par l’AFP, l’AMF s’est refusée à commenter cette information, mais a indiqué que son médiateur « instruit activement, depuis le printemps 2006, des dossiers de médiation sur ces fonds ».
    L’Autorité a précisé que, dans le cadre de cette médiation « de nombreux accords amiables ont déjà été trouvés ».
    « A ce jour, l’AMF n’a pas informé la Caisse nationale des Caisses d’Epargne qu’elle ouvrait une enquête sur les FCP Doubl’ô », a indiqué la Caisse d’Epargne.
    Doubl’ô est un fonds commun de placement (FCP), commercialisé en 2001 et 2002, qui proposait aux épargnants, dans sa brochure publicitaire, de doubler leur capital investi en six ans « en toute sécurité ».
    Mais selon des sources concordantes, au terme de la vie du produit, les épargnants n’ont récupéré que leur mise de départ, minorée des frais.
    Au moins 50.000 personnes ont souscrit ce produit en y plaçant plus de 400 millions d’euros, selon des chiffres de l’Association française des usagers de banque (Afub), confirmés par le Groupe Caisse d’Epargne.
    L’avocate Hélène Féron, dont le cabinet Lecoq Vallon et associés représente plusieurs dizaines d’épargnants, a indiqué avoir introduit, en juillet, un recours en justice contre la Caisse d’Epargne.
    L’avocat Daniel Richard a lui indiqué avoir déposé, début octobre, une plainte au parquet de Paris pour « publicité mensongère et escroquerie ».
    De sources concordantes, hors la procédure de médiation menée par l’AMF, plusieurs épargnants ont déjà obtenu indemnisation de la Caisse régionale auprès de laquelle ils avaient souscrit le produit.
    Déjà interrogée sur le produit, la Caisse d’Epargne avait rappelé, en février, que l’offre était soumise à conditions, qui prévoyaient notamment « qu’aucune action du panier n’enregistre une baisse d’au moins 40% », ce qui s’est produit avec le fort repli des marchés.
    http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=6011300

  9. Ouais….
    A mon avis, la médaille d’or revient à la banque KFW qui a fait un virement de plus de 300 millions d’euros à la banque Lehman Brothers le 15 septembre.
    Je pense que même que les tribus de la jungle de la Papouasie-Nouvelle-Guinée étaient au courant des problèmes de Lehman début sept.
    Il faudra garder tous les articles de la crise et faire une sorte de Best of .

  10. Un trader en garde à vue dans l’affaire des pertes de la Caisse d’épargne
    Un trader de la Caisse d’épargne a été placé mercredi en garde à vue dans les locaux de la Brigade financière à Paris, saisie d’une enquête préliminaire sur la perte de 751 millions d’euros subie en plein krach boursier par la banque.
    L’homme est interrogé par les policiers dans le cadre de l’enquête ouverte vendredi par le parquet pour abus de confiance, a-t-on affirmé de source judiciaire.
    Commencé mercredi matin, son interrogatoire se poursuivra jeudi dans le cadre d’une prolongation de garde à vue de 24H00, a annoncé dans la soirée le parquet de Paris en précisant que l’homme « s’expliquait sur les faits ».
    Son domicile situé dans le Val-d’Oise a également été perquisitionné mercredi par les policiers qui se sont fait remettre deux jours plus tôt des documents au siège de la banque.
    Le trader, qui avait été embauché par la banque en 2001, d’abord comme assistant trader, fait actuellement d’une procédure de licenciement, selon une source proche de la banque.
    L’enquête vise à « déterminer le mécanisme qui a conduit à cette perte et à rechercher d’éventuelles responsabilités pénales ». Elle a été ouverte à la suite d’une plainte contre X déposée par la Caisse nationale des Caisses d’épargne et de prévoyance (CNCE) pour ce chef.
    Sollicitée mercredi, la banque n’a pas souhaité faire de commentaire.
    Dans un rapport interne préliminaire, l’inspection de la banque avait souligné la responsabilité d’un trader dans ces pertes hors normes.
    Le directoire de la Caisse d’Epargne avait décidé en avril l’arrêt des activités d’investissement pour son compte propre. L’équipe de la salle des marchés de l’Ecureuil, où travaille le trader, était censée liquider progressivement son portefeuille d’ici la fin de l’année.
    Or, « à partir du 15 septembre », au lieu d’agir en ce sens, le trader « semble s’être engagé de sa propre initiative et pour des montants importants (…) dans une stratégie risquée », note le rapport interne dont l’AFP a obtenu copie.
    « Cette stratégie sera renouvelée plusieurs fois au cours du mois et début octobre, y compris sur des montants exceptionnellement élevés », poursuit le document. « Cette dérive dans la gestion » n’a pas été perçue à temps « du fait d’un nombre important de défaillances du contrôle interne et d’alertes ignorées », est-il souligné dans le document.
    L’employé aurait tenté de minimiser les risques par des déclarations « rassurantes » mais « mensongères », souligne encore le rapport.
    Ses agissement n’ont été mis au jour qu’entre le 10 et le 13 octobre, selon une source proche de la banque.
    Les positions prises par ce trader sur le marché des dérivés actions en plein krach boursier n’ont été vendues qu’entre le 14 (bien 14) et le 17 octobre, aboutissant à une perte totale de 751 millions d’euros.
    Dans un communiqué publié lundi annonçant sa plainte, la CNCE notait qu' »à l’issue des premières investigations (internes) il est apparu des éléments troublants » susceptibles de revêtir « une qualification pénale, entre autres d’abus de confiance ».
    Ces pertes ont conduit le 19 octobre son président, Charles Milhaud, ainsi que le numéro deux, Nicolas Mérindol, à démissionner. Le membre du directoire chargé des finances et des risques, Julien Carmona, a aussi quitté ses fonctions.
    C’est la deuxième fois cette année que les activités de trading se retrouvent au centre d’une enquête judiciaire.
    Le 28 janvier, Jérôme Kerviel, trader de la Société générale soupçonné de falsifications qui ont coûté 4,9 milliards d’euros à la banque, avait été mis en examen notamment pour « abus de confiance ».
    Après la révélation des pertes de la Caisse d’épargne, Nicolas Mérindol avait toutefois affirmé qu’il n’y avait pas eu à la Caisse d’Epargne « de dissimulation, ni d’introduction dans les systèmes, ni de fraude de la part des responsables ».
    http://afp.google.com/article/ALeqM5hD3WH2pYm-JuLjQit1b9BVvP7MWA

  11. juste pour car je vous apprecie, enfin surtout vos commentaires et analyse, le trader se prenome boris pinaco nacci et n’a rien a voir avec un trader fou, il s’est juste fait avoir par sa direction…

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