Crise de la construction.

Images_3 Le cours du cuivre est emblématique de l’ état de la construction.
On dit qu’il y a 400 kilos de cuivre dans chaque maison.
La construction recule fortement, sous l’effet de la satisfaction des besoins et du recul du crédit, et le cours du cuivre, en direct, se sent mal.
Fin septembre, début octobre, les grossistes font des soldes.
« 10 %-parce-que-c’est-vous » et Parce-que-vous-êtes-sérieux-et-payez-bien ».
Seulement, cela n’est guère crédible, quand tout le monde le fait.

La récession, on y est déjà.
Pour des motifs, essentiellement gestionnaire, car les marchés ne sont pas apurés.
Explications.
En prévision de la crise, les fabricants ont pris des vacances de toutes sortes, et, patatra, on peut clairement dire que la production s’est effondré, ou a nettement ralentie. Encore plus vite que le marché.
A l’heure actuelle, tout ce qui est le plus courant comme matériaux, dans le bâtiment, manque.
Un mois, ou deux de délais, déprime encore un peu plus la conjoncture.
La religion du flux tendu et du juste à temps (lire : systématiquement en retard) a paralysé l’économie et accéléré la récession.

Avec les carnets de commande du bâtiment, même s’ils se vidaient, la déprime n’était pas pour tout de suite.
L’anticipation a tout cassé et renforce, lui aussi, le cercle vicieux.

Mercredi 1 octobre 2008

Un commentaire

  1. ce ne serait pas plutôt par peur des vols sur les chantiers et le prix qui était trop haut que les « gens » se tournent vers d’autres moyens pour équiper leur logement ? 😉

Les commentaires sont fermés.